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4 conseils de Béatrice Bernard-Poulin pour moins dépenser en 2017

Par Sophie Prévost – le dans Bien-être
Février est déjà presque terminé. On a été forcé de rembourser nos dettes de Noël et on s’est dit que l’an prochain, en plus de totalement respecter notre budget, on magasinerait notre premier cadeau dès le mois d’août. Mais ce qui serait franchement merveilleux, ce serait de développer des trucs pour ne pas vivre au-dessus de nos moyens. Ou mieux: pour mettre de l’argent de côté. Béatrice Bernard-Poulin, de l’excellent blogue Eille la cheap, nous offre ses meilleurs conseils pour dépenser moins et plus intelligemment en 2017.

Bien manger, moins dépenser

L’une de nos principales dépenses, à l’exception du logement, est bien sûr l’épicerie. Comment économiser de ce côté sans avoir une collection de coupons dans notre sac à main? Il peut être bon de regarder les spéciaux, mais Béatrice nous rappelle que manger des produits locaux et de saison est souvent moins cher, en plus d’être écologique. «Il faut simplement cuisiner un peu parfois, pour bien en profiter. Par exemple, je congèle des petits fruits, je prépare des soupes et potages, je m’assure de bien ranger pommes de terre et oignons pour qu’ils restent bons longtemps, etc.»

Qui dit manger, dit souvent aussi restauration. Difficile de résister bien longtemps à un bon plat de pâtes. La blogueuse de Eille la cheap nous propose de changer notre approche par rapport à cette dépense. «Pourquoi économiser si ce n’est pas pour se faire plaisir de temps à autre? Ça vaut la peine de traiter les sorties au resto comme des occasions spéciales: on évite les déjeuners sur le pouce dans les chaînes de restauration rapide et les cafés de spécialité à 5 $, et on se paie la traite avec un bon repas entre amis ou une date autour d’un bon café équitable.»

Béatrice propose trois restaurants à bons prix qu’elle affectionne particulièrement. D’abord, Mai Xiang Yuan, dans le quartier chinois, pour ses dumplings, L’Gros Luxe, sur le Plateau et à bien d’autres endroits, et le Brit & Chips où on sert les meilleurs fish & chips en ville, nous dit-elle. Et ils sont issus de la pêche durable!

La mode à petit prix, c’est possible?

Après le logement et l’alimentation, l’habillement est une autre source importante de dépenses. Comment afficher un look accrocheur pour une sortie importante sans pour autant briser sa tirelire? Béatrice Bernard-Poulin propose d’abord la location de vêtements et de bijoux! «Ça peut être avantageux, selon le budget. Et ça fait un kit de moins qui va prendre la poussière dans notre garde-robe pour la suite! »

Il peut aussi être intéressant, poursuit Béatrice, de consulter la garde-robe d’une amie qui se trouve à avoir exactement la même shape que nous! «Ça permet de renouveler notre garde-robe le temps d’une soirée, sans frais!»

Si aucune de ces options n’est possible, elle te propose de donner une deuxième chance à ta propre garde-robe. «Vous avez sûrement quelque chose qui ferait en masse l’affaire. Si le morceau vous plait plus ou moins pour X raison, pourrait-il être pimpé avec un accessoire? Souvent, c’est moins cher d’acheter des accessoires qu’un nouveau vêtement, et ça peut lui donner un tout autre look.»

Finalement, si tu ne trouves rien qui te plaise et que tu dois magasiner, Béatrice recommande de s’intéresser aux soldes, mais pas n’importe lesquels. Il faut savoir reconnaître la qualité à bon prix. «Pour cela, je recommande la lecture du livre La bible du shopping intelligent de Laurence Bareil, qui explique très bien que le prix ne définit pas la qualité, et qu’il faut porter attention à plusieurs détails lorsqu’on achète un morceau.»

Comment voyager sans se ruiner?

De plus, la blogueuse recommande à toutes les globe-trotteuses qui lisent ces lignes de bien magasiner leurs billets d’avion. Tu hésites entre deux destinations absolument géniales? Compare les prix des billets selon les différentes dates de départ, cela pourrait faire pencher la balance. «Par exemple, pour retourner en Australie, ma destination fétiche, j’ai trouvé un billet aller-retour à 1100 $. Le billet prix régulier peut atteindre 2500 $! Par le passé, j’ai voyagé en Islande ET au Danemark pour environ 500 $ le billet d’avion aller-retour, et j’ai plein d’autres exemples du genre.»

Une fois sur place, elle recommande les auberges de jeunesse ou les chambres individuelles comme type d’hébergement. «Puisque bien des auberges ont des cuisines, j’en profite aussi, et je choisis mes sorties au restaurant avec soin. Parfois, si c’est moins cher, j’y vais le midi! Finalement, je prévois beaucoup: si des activités sont gratuites X jour de la semaine, s’il y a un rabais si on achète notre billet à l’avance, etc.»

Béatrice a aussi des solutions pour les âmes aventurières aux portefeuilles moins garnis: « Quand notre budget est restreint, ça peut souvent être avantageux de rester près. Il y a beaucoup plus d’aventures que l’on pourrait croire au Québec et au Canada! Et on économise sur un billet d’avion! Habituellement, les États-Unis sont aussi avantageux, mais le taux de change actuel change la donne. C’est certain qu’une destination où la monnaie vaut moins que la monnaie canadienne permet d’en avoir plus pour son argent – Amérique du Sud, Asie, etc. Suffit d’avoir un billet d’avion à bon prix! Je n’y suis pas encore allée, mais on m’a dit que le Portugal est une excellente destination rapport qualité-prix.»

Réfléchir à sa consommation

Béatrice sensibilise également le consommateur en nous qui a parfois tendance à acheter des items sur un coup de tête, pour se faire plaisir. «Parfois, il faut prendre le temps de faire le calcul: si j’achète le truc A à 5 $ et qu’il me dure un an, est-ce plus ou moins avantageux que si j’achète le truc B à 10 $ qui dure 3 ans?» Tout en précisant que le prix n’est pas une indication de la qualité et que trop de choses ne sont pas vendues à leur réelle valeur, Béatrice rappelle qu’il «faut faire ses devoirs en tant que consommateur et vérifier si le produit local et de plus grande qualité pourrait nous permettre d’économiser plus à long terme.»

Toujours dans l’optique d’épargner, elle nous conseille de consommer moins. «On se rend compte qu’on a plus d’argent que l’on croit quand on n’achète que ce dont on a besoin, et non tout ce qui nous donne envie. Bien sûr, on peut se faire plaisir parfois et acheter quelque chose pour le plaisir, mais notre plaisir ne devrait pas être lié au nombre de choses que l’on a!»

Finalement, s’octroyer un budget par semaine, un peu comme de l’argent de poche, peut aussi nous éviter des dépenses irréfléchies. «Moi, je me suis rendu compte que je pouvais bien vivre en limitant mes dépenses courantes à 100 $ par semaine. Épicerie, sorties, etc. Donc, le lundi, je sors 100 $ comptant, et c’est ce montant auquel j’ai accès pour mes dépenses. C’est budgété, sans réellement budgéter!»

Il va de soi qu’il est plus intéressant de réfléchir aux façons de dépenser notre argent plutôt qu’à comment l’épargner, mais ce sont ces économies qui nous permettront de nous offrir ce voyage ou cette voiture dont on rêve et de faire face aux (trop) nombreux imprévus de la vie. Ça vaut donc la peine d’y réfléchir, non?

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