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Arrêter de culpabiliser à chaque bouchée

Par Emilie Bolduc – le dans Chroniques
Ce matin, j’avais faim. J’ai toujours été comme ça. Je ferme les yeux le soir en pensant à mon déjeuner du lendemain, puis, dès que mes yeux ouvrent, des bruits d’estomac se font entendre et me rappellent mes images de la veille. À peine ma toast au beurre de

peanut engloutie et digérée, j’ai « re-faim ». Manger encore, ça se fait-tu? Pendant que mon ventre me supplie de lui donner de quoi survivre, ma tête ne semble pas être du même avis. On va se le dire, ils ne sont pas souvent d’accord ces deux-là. 

J’ai TOUT LE TEMPS FAIM ! Laisse-moi 20 minutes après avoir quitté un resto de sushis à volonté et je suis ready pour le repas principal. Quoi ? C’était pas juste une entrée ? #storyofmylife. Jusqu’à date, ça ne semble pas vraiment être un problème parce que j’en parle ouvertement. Le problème, ce n’est pas mon ventre qui semble absorber la nourriture comme un essuie-tout, mais plutôt ce qui se passe entre mes deux oreilles.

Dès que ma faim se pointe le bout du nez, mon cerveau tente de passer en mode défensive level 1000. Dès qu’un rush de fastfood traverse mon esprit, c’est la même histoire. Par contre, il ne réussit pas nécessairement à m’arrêter ; ma conscience n’est pas aussi forte que ma faim. « Une poutine, y’a rien là ! » L’envie est irrésistible, mais la culpabilité joue la gâcheuse de party, dès que l’assiette est vide.

Crédit Xochi Romero - Unsplash

Avant qu’un réel problème ne survienne comme la boulimie, il y a un début et un déclic dans notre tête. Le dicton dit qu’il faut prévenir avant de guérir, mais la société semble fonctionner à l’envers de ce principe. Se sentir coupable de manger quand on a faim, c’est un struggle intolérable, donc, non, je n’ai pas attendu que ça aille plus loin avant d’en parler, avant de vouloir changer.

Mes techniques pour ne pas culpabiliser

Si toi, tu te reconnais dans ce texte, même juste un peu, voici les trucs qui m’aident à régler cette petite bataille quotidienne contre ma culpabilité sur mon envie de manger mon armoire au complet.

  • Ne pas se justifier

Ne tente pas de toujours te justifier lorsque tu manges quelque chose. Ça t’aidera à ne pas chercher des excuses pour le faire et à profiter du moment (parce qu’avoir une bouchée de nourriture dans la bouche, c’est un très beau moment, non ?)

  • Ne pas compter les calories

Si tu veux éviter de culpabiliser, ne regarde pas constamment le nombre de calories dans un produit (surtout pas après l’avoir consommé). Ça va seulement augmenter ta culpabilité et tu vas t’en vouloir inutilement. Bien sûr, c’est important de regarder les valeurs nutritives de tes aliments de temps en temps (avant de l’engloutir). Il faut seulement ne pas abuser.

  • Se gâter

Une sortie entre amis est une bonne occasion de manger un peu plus qu’à l’habitude. C’est le moment de se gâter, la culpabilité peut rester couchée.

  • Trouver des alternatives

Lorsque tu as faim, mais que tu as déjà mangé, pourquoi ne pas te préparer une collation santé? Tu ne te sentiras pas coupable de manger à nouveau si c’est un plat de légumes ou une assiette de fruits.

  • Être heureux

Garde en tête qu’une bonne santé mentale se maintient en ne se privant pas trop souvent. L’important c’est de se rappeler que s’il n’y a pas d’abus, il n’y a pas de problème.

Et toi, c’est quoi ton repas « préf ? » (moi c’est la poutine, mais shhhht !)

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