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Lettre à ceux qui vivent dans l’erreur

Par Emil Morin – le dans Chroniques
Yelawolf comme trame de fond et une somme considérable d’erreurs comme pensées récurrentes. Avec les vestiges d’un passé parfois bafouillé, incrustés dans notre psyché, avancer semble pesant, alourdissant. Sur ce récif, la peur de répéter les mêmes absurdités nous accompagne. Cette crainte nous colle à l’épiderme pendant que la vie doit se poursuivre.

Vous savez de quoi je parle, cette obsession de se tromper à nouveau, cette ambition que la rigueur ne nous quitte jamais, que l’intelligence guide nos pas en permanence et surtout, le désir de ne plus être une menace pour soi. Je sais que vous aussi vous composez avec la gravité qui écrase vos épaules. Je sais que parfois vous pleurez en demandant au ciel de vous accorder un peu de légèreté.

Je ne compte plus les fois où je me suis fourvoyé, voyant ainsi mon ego se frotter à l’humiliation. La folie de croire un instant que la nullité serait mon quotidien. Vous savez, le genre de bêtises qui vous enferment dans votre appartement, qui vous enlève la permission de sortir, celle que votre mère vous a pourtant léguée définitivement à vos 18 ans. C’est de ce genre d’étourderie dont je vous parle. Je parle de celles qui effacent tous les bons coups, les bonnes actions, et laissent une envie de ne plus rien essayer, de ne plus rien tenter.

Nous sommes des châteaux de cartes difficiles à ériger, et pourtant, un simple coup de vent détient la puissance nécessaire pour nous souffler à terre. Trouver la force de recommencer n’est pas toujours évident. Prendre la peine de ramasser nos cartes si habilement positionnées, et les réaligner une par une peut nous sembler inutile. La voie de la raison nous rappelle qu’il est préférable de continuer à se battre. Qu’abandonner pour une gaffe, une connerie, n’est pas une éventualité.

Comme moi, vous vous aimez assurément. Vous ne le savez peut-être pas, mais continuer de vivre chaque jour, c’est s’aimer un peu. Quand je me déteste pour un égarement, quand je me haïs pour une bizarrerie, je dois me rappeler que pour me détester, c’est que je m’aimais peu de temps avant. On ne déteste jamais quelqu’un pour qui on ne ressent rien. C’est l’indifférence qui prime sur ce genre de personne. Vous n’êtes pas indifférent face à vous. C’est déjà une grosse victoire.

Quand vous vous détesterez à nouveau, quand l’impression d’être une pure anomalie vous hantera, faites-le décompte du nombre de journées que vous avez enduré par amour pour vous. Rappelez-vous que se relever suite à une erreur, c’est se redonner une preuve de considération et que continuer à marcher avec le poids qui s’accumule, c’est oublier qu’on peut se pardonner, se pardonner simplement parce qu’on s’aime.

Aimez-vous encore plus, relevez-vous toujours.

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