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Mon chum n’a pas été mon sauveur

Par Joanie Hébert – le dans Amour, Bien-être, Sexe
Aujourd’hui, je crois que j’ai franchi une étape importante dans le long et pénible parcours de la guérison d’un petit cœur brisé.

 Aujourd’hui, en consultant mon feed Facebook, je suis tombée sur une photo de mon ancien copain et à mon grand étonnement, ça ne m’a rien fait. Rien du tout. Pas une miette. Pas de larmes, pas de frissons, pas de «mottons» dans la gorge. Juste rien. Comme si aujourd’hui, j’avais compris que je m’étais mise en couple pour les mauvaises raisons. Au final, ce n’était pas la personne que j’aimais, mais simplement ce que cette personne m’apportait. Parce qu’elle m’apportait quelque chose que je trouvais beau.

Souvent, dans la vie, on se met en couple sans trop savoir pourquoi. Parfois, c’est parce qu’on est tannée d’arriver seule dans les événements où tout le monde est accompagné. Souvent, c’est parce qu’on a des papillons dans le bedon et que c’est trippant comme feeling. D’autres fois, malheureusement, c’est parce qu’on se sent vulnérable, qu’on a besoin d’aide et qu’on se sentirait plus complète avec un amoureux (sad but true).

Il y a beaucoup de jeunes femmes qui dépendent de leur entourage quand leur vie va mal. Elles ont besoin d’une autre personne; d’un chum pour se sentir bien. Il ne faut pas leur en vouloir; elles ont besoin d’aide et elles trouvent ce soutien dans les mots doux de leur amoureux, dans leurs sorties, dans leurs matins collés et dans leurs nuits endiablées.

Arrive le moment où elles perdent cette personne et évidemment, elles ont encore plus besoin d’aide qu’elles en avaient besoin au départ puisque leur bonheur dépend des autres. Lorsque ce moment arrive, elles n’ont plus rien et elles se sentent complètement démunies. Malgré que ce soit triste comme situation, c’est la plus belle des leçons et on en ressort infiniment plus grande, à la fin. Parce qu’avec le temps, avec le recul, on finit par comprendre bien des choses.

Quand tu vis avec un trouble (anxieux, personnalité, alimentaire, etc.), tu penses constamment que tu as besoin des autres pour aller mieux, pour guérir. En vérité, il faut que ça vienne de toi. Tu dois te choisir. Personne ne pourra te sauver ou te guérir; ton entourage peut te soutenir, mais ne pourra jamais prendre les décisions pour toi.

J’me rappelle une phrase que mon ex me répétait lors de mes plus creuses périodes. Il me disait qu’il était «mon porteur d’eau», qu’il ne pouvait pas jouer pour moi, se battre pour moi, mais qu’il était là, tout près. Mon porteur d’eau, mon porteur de fardeaux, n’aura pas eu ce titre bien longtemps. Il faut croire qu’il s’est essoufflé en cours de route. Je devais probablement boire beaucoup trop d’eau. Ça devait être exigeant pour lui et il a pris la décision d’aller travailler ailleurs ou de se mettre sur le chômage, je ne sais pas trop.

En fin de compte, à l’inverse de ce que je pensais en me casant avec lui, mon chum n’a pas été mon sauveur. Il n’aurait jamais pu le devenir. De toute façon, c’est ben correct comme ça, car je n’ai pas besoin d’un porteur d’eau. Je sais maintenant que je suis capable de m’abreuver toute seule et j’irais même jusqu’à dire que ça goûte meilleur!

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