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Parce que les imprévus font les meilleures histoires

Par Mathieu Rousseau – le dans Chroniques
J’ai récemment entamé ma seconde année universitaire à l'université Sherbrooke, ce qui fait de moi un jeune vétéran. Par la force des choses, j’ai vu débarquer les premières années, d’autres étudiants qui, tout comme moi il n'y a pas si longtemps de cela, entament leurs parcours universitaires et qui, pour la plupart, se retrouvent dans un tout nouvel environnement.

 

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Personnellement, j’ai quitté la Rive-Sud de Montréal, l’endroit où je suis né et où j’ai grandi, au profit de la belle région des Cantons-de-l’Est. Je voulais que l’université soit une étape de vie et pas juste une étape scolaire. Je cherchais à vivre quelque chose de plus.

Je suis débarqué dans une région que je connaissais que pour y avoir passé quelques fins de semaine de temps à autre dans des chalets d’amis de la famille. Je connaissais quelques personnes qui y étudiaient, mais je savais que je serais rapidement laissé à moi-même. Toutefois, j’ai rapidement rencontré plein de personnes vraiment swell avec qui je m’apprêtais à passer les 3 prochaines années de ma vie. Plusieurs d’eux sont devenus de très bons amis et parmi eux, deux font aujourd’hui partie des personnes les plus importantes dans ma vie, même si je ne les connais que depuis un an.

Ce qui m’amène à l’histoire que j’aimerais raconter.

À ce moment, j’ai quelques semaines universitaires derrière la cravate et je commence à apprivoiser mon nouveau lifestyle. Ce jour-là, j’ai un cours le matin, ça devait être Norme et analyse. L’enfer. Le cours se termine vers midi et, avec mes deux nouveaux amis, on cherche quelque chose à faire parce qu’on n’a clairement pas envie d’étudier. Après un furieux brainstorm, notre choix s’arrête sur la montée du mont Ham! Pourquoi? Parce qu’y faut croire que le monde trip une coche de trop sur l’ascension de montagnes dans les Estrie. Fouillez-moi pourquoi.

Donc nous sommes les trois, armés de notre bonne humeur, de ma pas très fiable Ford Fiesta et de notre relativement moyenne connaissance de la région. C’est un départ! Mon auto se transforme en stage de karaoké mobile; on n’est tellement pas sur les notes que mêmes les tounes nous regardent pis nous disent « Ben voyons c’est pas sérieux ça là! ». On s’en fout, c’est moi qui conduis, on va scrapper les tounes qu’on veut. On s’en fout, on est en feu. Soudain, le GPS nous arrête dans notre élan pour nous dire qu’on est arrivé à destination. Grosse erreur. C’est pas des farces, y a une seule zone plane dans les Cantons-de-l’Est au grand complet, on est drette là. On ne montera pas de montagne icitte certain. Là, y a des langues sales qui vont dire que je n’ai pas fait les mises à jour sur mon GPS depuis 4 ans et que j’ai donc un peu couru après… Facile de mettre le blâme sur les autres.

On réalise donc que faute de temps, on va devoir changer nos plans et on aperçoit un panneau routier indiquant Lac-Mégantic. Coudonc, ça pourrait être le fun d’aller voir ça, on en a tellement entendu parler. On ne fait ni une ni deux et pas longtemps après, on est downtown Lac-Mégantic. C’est l’heure de souper, on s’arrête dans un petit resto du coin. On continue la soirée dans un petit bar de la place, c’est pas le gros turn up, mais on est quand même à Lac-Mégantic en milieu de semaine. Petite game de billard. Je me suis fait humilier comme jamais. On a même le droit à un match du CH à l’écran.

Bref, on revient à Sherbrooke vers 23h30. On n’est peut-être pas plus en forme d’avoir grimpé une montagne, mais on a une maudite bonne histoire à raconter à notre monde le lendemain matin.

Je suis donc nostalgique en voyant les premières années arriver. Je me revois à leur place et je leur souhaite de vivre et d’apprécier l’expérience universitaire autant que je l’ai fait et que je continuerai à le faire pour les prochaines années. J’aimerais leur dire, à eux et à toute personne qui se retrouve dans un nouvel environnement et qui serait un peu perdu ou légèrement angoissé, d’en profiter et de sauter à pieds joints dans l’expérience. De belles choses vont arriver.

J’ai tiré une leçon importante de cette expérience qui pourrait paraître banale. Je suis convaincu que c’est avec l’imprévue que vient le plaisir, le vrai, le pur. N’est-ce pas des soirées où nous nous sommes dit:

– Hey, on fait quoi à soir?
– Bah, j’sais pas trop! Y’a pas grand chose de prévu!
– On peut aller prendre une ou deux bières au pire?
– Down!

Pour finalement rencontrer des vieux chums au bar et l’échapper de manière légendaire que l’on garde les meilleurs souvenirs?

Les moments les plus mémorables sont souvent accompagnés d’inconnu. L’université pour moi en est le meilleur exemple. La balle est dans votre camp, profitez-en au maximum!

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