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Parce que toi aussi tu peux vaincre tes peurs

Par Audrey X – le dans Bien-être
Il faut que je te dise un secret. J’ai peur de tout. Peur d’être seule. Peur d’avoir mal. Peur de l’eau. Peur des hauteurs. Peur des aiguilles. Peur des vampires. Oui, oui. Je sais que ça n’existe pas. Mais la peur, c’est un concept plutôt irrationnel.

Aujourd’hui, j’ai vaincu… ou presque, ma peur des hauteurs. Le professeur a dit un truc très intéressant à ce sujet. On a TOUS peur des hauteurs. C’est juste que, pour certains, la peur arrive après plusieurs mètres. Il a aussi dit que la peur, c’est normal. C’est ce qui nous permet de rester en sécurité. Le truc, c’est de la contrôler, de se parler.

C’est un projet qui a commencé il y a de cela quelques mois. Vaincre mes peurs.

Comment fait-on? Eh bien, je ne sais pas pour toi, mais pour moi, la démarche a été la suivante.

1- Pourquoi veux-tu combattre cette peur?

La première étape est d’identifier la raison pour laquelle tu veux combattre tes plus grandes frayeurs. Pour moi, c’était simple, je voulais avancer et certaines peurs m’en empêchaient. Par exemple, ma peur des hauteurs me tenait en otage. Je me suis empêchée de réaliser de nombreuses activités parce que plusieurs se faisaient à quelques mètres du sol. Parce que j’avais peur d’avoir mal, physiquement et psychologiquement.

Bref, là où je veux en venir, c’est que nos peurs nous protègent, mais nous empêchent souvent de nous réaliser en tant que personne, de nous élever.

2- Dresser la liste de tes peurs

Deuxième étape, nommer nos peurs en une liste aussi exhaustive que possible. Quand tu as terminé de dresser ta liste, affiche-la dans un endroit bien en vue, au milieu de ta chambre ou sur ton frigo par exemple. Cela te permettra de te rappeler tes objectifs.

3- Vaincre

Troisième étape, commencer par le commencement. Vaincre. Là, tu vas me trouver d’un ennui mortel, pour dominer ses peurs, il faut les combattre. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire. Pour t’aider, je te donne des exemples tirés de ma propre expérience.

Ma façon de vaincre mes peurs

Ma peur des hauteurs

Je me rappelle d’un moment en particulier dans ma jeunesse. J’avais 12 ans et j’avais été faire de l’escalade. Après un mètre, je suis redescendue en pleurant. Ce n’est pas tout. Quatre ans plus tard, l’orgueil dans le tapis, j’ai inscrit mon nom à l’activité de fin d’année «arbre en arbre» sous les yeux ébahis de mes amis. 22 juin 2006, je me rappelle être redescendue en larmes du premier arbre que j’avais grimpé.

Alors, quand j’ai pris la décision de vaincre cette première peur, ce n’était pas à la légère. J’ai donc appelé au centre d’escalade le plus proche de chez moi et je m’y suis inscrite. Comme ça, d’un coup.

Après les explications du professeur, après avoir attaché solidement mon équipement, je peux te dire que j’étais petite dans mes shorts. Rendue à 4 mètres, mes jambes tremblaient. C’était incontrôlable. Puis, je me suis parlé: «come on! T’es capable. T’es rendue là, faut pas reculer».

Se parler. C’est un bon truc. Fermer les yeux. Se visualiser en train de réussir. Se raisonner. Nommer les choses autour de soi. Je suis attachée. Je suis solide. Quelqu’un assure ma sécurité. Il n’y a aucun problème.

J’ai pris une grande respiration et j’ai continué à monter. Je ne peux pas te décrire la fierté que j’ai ressentie à ce moment-là, j’avais le vent dans les voiles.

Ma peur de l’eau et ma peur de la solitude

Sur un coup de tête, je me suis acheté un billet pour Hawaii. Un seul. Aller surfer sur les vagues de Waikiki. Je suis capable de faire ça. C’est l’état d’esprit qui compte. Je me suis obligée à le faire. J’en ai fait une priorité. Tous les jours précédant mon voyage, je me suis entrainée comme un dingo. J’ai mis les pieds dans un lac et j’ai nagé, j’ai fait des longueurs. J’ai appris à aimer ça. J’ai travaillé mon cardio et réalisé des programmes d’entrainement. Tous. Les. Jours.

Puis, j’ai pris l’avion. Et j’ai compris. J’ai compris que j’étais capable de tout. De défoncer les murs, d’être solide comme du roc, de dévaler les pentes de la vie et d’avaler la vague sans ciller. C’est à moi de décider qui je suis, qui je veux être et d’élaborer un plan pour y arriver.

En même temps, j’ai aussi affronté la solitude. Et ce fut génial. J’ai lu. Je me suis amenée de la lecture pour passer le temps. J’ai aussi beaucoup marché rendu là-bas et fait beaucoup de sport. Je suis allée surfer seule plusieurs fois. C’est sûr que j’ai fait des rencontres incroyables, comme dans n’importe quel voyage, mais j’ai profité des moments où j’étais seule pour faire le point sur ma vie. Beaucoup de méditation, de réflexion.

J’ai donc affronté deux peurs qui sont devenues mes amies.

Ma peur des aiguilles

Prendre un rendez-vous chez le tatoueur. Quoi de mieux pour affronter sa peur des aiguilles que d’accepter d’en laisser une pénétrer votre peau pendant plusieurs longues minutes. Je l’ai fait. Et j’ai même regardé. J’ai accepté d’avoir mal. Je contrôlais ma peur. Et c’est un des moments les plus incroyables de ma vie.

Plus que jamais, aujourd’hui, j’accepte la douleur, j’accepte l’existence de ce qui a le potentiel de me blesser. Mes peurs sont devenues des compagnons. Je tripe sur le surf, j’adore l’escalade et j’aime de plus en plus ces moments de solitude qui font du bien à mon esprit.

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