Bâtir un couple en 5 étapes (plus ou moins) faciles
On te parle souvent des couples qui fonctionnent pas, qui sont en mal d’amour parce qu’en 2015, ça marche de même. On te parle des relations qui verront pas le jour juste parce que. Parce que notre société va pas bien, parce qu’on a peur de l’engagement, parce qu’on est égoïstes. On te parle des traits caractéristiques de nos relations pis du peu d’espoir qu’on ose encore y attacher parce que tsé, après t’être recousu le cœur 3 fois de suite, bien ça fera.
On parle pas souvent de ceux pour qui ça marche, ceux qui bravent souvent la tempête. Le fait que j’aime un quelqu’un du plus profond de moi-même, ça change les perspectives, ça donne le goût de penser que ça se peut encore. Avec des statistiques pas trop optimistes sur les relations à long terme, c’est facile de se demander qui sont ces E.T. et qu’est-ce qu’ils font qu’on a pas fait par le passé. Voici donc un petit regard sur ces couples qui fonctionnent.
1. Les chicanes
C’est probablement ce qui distingue les warriors de l’autre moitié des couples qui tiennent pas la route. Une chicane, c’est une mauvaise passe, pas une mauvaise relation. Parler de ce qui va pas, ne jamais se coucher fâchés le soir et surtout se donner le temps de dégazer au besoin, c’est aussi ça les fameux «compromis».
2. Le sexe
Le credo à garder à tête: «Avoir une aventure avec sa blonde avant que quelqu’un d’autre le fasse». Ne jamais abandonner la séduction. Choisir des sous-vêtements particuliers sous un outfit ordinaire, envoyer un petit sexto ici et là, au beau milieu de la journée pis pas juste les soirs de rhumba. S’effleurer la main au resto, s’embrasser souvent et longtemps. Faire l’amour régulièrement, même si la fatigue s’installe (l’appétit vient en mangeant, non?). Mais surtout, associer le sexe à un geste amoureux, pas à de la mécanique qu’on fait pour se débarasser ou par peur que l’autre aille voir ailleurs.
3. Le passé
Sincèrement, who cares? L’obsession du passé de sa tendre moitié, c’est tellement 2007.
4. L’amitié
«J’ai marié ma meilleure amie». Avec toutes les obligations de la vie quotidienne qui nous obligent à être de grandes personnes sérieuses, on oublie souvent le jeu, le plaisir d’être avec l’autre. D’éclater de rire pour n’importe quelle niaiserie, de se tagger sur des vidéos douteuses qui circulent sur le web, de se chamailler sur le divan comme des gamins, de se confier des petits secrets gênants sur l’oreiller, de se beurrer la face en cuisinant (je ne suis pas responsable de la quiche brûlée suite aux ébats découlant du fun dans la cuisine). Je m’en vais te citer Kevin Parent, dieu des relations amoureuses (la preuve : Laurence Leboeuf est toujours souriante): «Pour vraiment tomber amoureux, les hommes ont besoin de recevoir autant de tendresse et d’amour que lorsqu’ils étaient p’tits culs. Plus une femme prend soin du p’tit gars qui se cache à l’intérieur de son chum, plus il devient fort et plus il va l’aimer et la protéger contre vents et marées». Beaucoup de sens, mon Kevin, beaucoup de sens.
5. Ah, pis… l’amour.
Ça en prend, plus que moins. Faut aimer l’autre même quand y pleure, même quand ça lui prend 2 heures dans la salle de bain le matin. Faut aimer de façon désintéressée, juste parce que l’autre nous rend meilleur. Juste parce que son sourire, ben c’est le plus beau. Juste parce que vos noms fittent bien sur le répondeur. Juste parce que la team que vous formez vaut la peine de sacrifier la liberté infinie du célibat.
Par Chanel Garceau
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