À nos humains favoris

À vous, nos humains favoris.

L’enfance, l’école secondaire, le Cégep, l’université, la musique, les amis communs, l’emploi d’été, les voyages… Les préambules qui se terminent en relation d’amitié sont multiples. Une étincelle, un lien qui se crée et se développe doucement. Des souvenirs et des histoires incomparables s’accumulent. Vos personnalités se forgent en s’appuyant sur l’un et sur l’autre. Inconsciemment, vos forces et vos faiblesses s’emboitent pour former un casse-tête complet et unique. Plus le temps file, plus vous avez le sentiment indéniable que l’ami qui se trouve devant vous n’est plus simplement un copain, mais une partie de votre vie, une partie de vous.

Sans avoir besoin de trop réfléchir, vous vous rappelez de son premier emploi, de son premier amour, de son premier animal de compagnie, de sa première peine d’amour et de presque tous ses «premiers». Vous y étiez, de près ou de loin, en tentant de remplir votre rôle du mieux que vous le pouviez. À chaque étape de vos vies, une subtile crainte demeurait dans vos esprits : celle de voir vos chemins prendre des directions opposées.

Au gré du temps, vous ne teniez plus simplement un partenaire de jeu à vos côtés, mais une personne remarquable. De façon subtile ou évidente, vous avez toujours tenté de veiller sur l’un et sur l’autre afin de vous protéger de toute douleur. Comme la vie est faite ainsi, les moments de deuil et de tristesse semblent inévitables. Chacun à votre manière, vous avez été présents lors de ces situations délicates. Vous étiez peut-être celui qui avait les mots justes ou l’oreille attentive au bon moment. Dans tous les cas, vous étiez là pour l’autre. Encore aujourd’hui, il suffit d’un texto, d’un appel, d’un «ça ne va pas» pour que vous compreniez ce que l’autre veut dire. Vous reconnaissez lorsqu’il ou elle ne vous dit pas tout. Un lien privilégié s’est tissé entre vos deux êtres.

On dit souvent que les expériences que l’on vit nous marquent, mais les personnes avec lesquelles nous partageons ces moments nous changent pour toujours. Les doigts d’une seule main vous suffisent probablement pour compter les personnes qui se sont inscrites sur votre liste d’incontournables, d’où l’importance de les chérir.