Des changements de perception pour s’aider à être heureux

Tout le monde aspire à être heureux. Certains y parviennent plus facilement que d’autres. Je me considère comme une personne heureuse dans la vie, du moins certainement plus heureuse qu’il y a quelques années. Pour certains, être heureux pourrait requérir de l’aide thérapeutique, mais pour d’autres – même la plupart – il s’agit d’une question de perception. Je ne dis pas qu’il faudrait porter des lunettes roses, mais du moins changer ou diriger notre focus (disons notre perception, pour éviter l’anglicisme) à propos de certains aspects de notre vie. Voici donc 7 changements faciles à adopter afin de se rendre plus heureux!

1. Moins se concentrer sur ce qu’on acquiert et davantage sur ce que nous accomplissons.

Les gens passent beaucoup de temps à convoiter des possessions matérielles, comme les maisons et les voitures. J’apprécie tout autant ces luxes que mon voisin, cependant mes meilleurs souvenirs et mes plus grandes joies proviennent d’accomplissements pour la plupart intangibles, comme le fait de décrocher un nouvel emploi ou de terminer mes études universitaires. Passer certaines étapes de notre vie devraient se mesurer humainement et non monétairement.

2. Moins mettre l’accent sur le fait de vouloir impressionner et davantage travailler son authenticité et sa simplicité.

Faire bonne impression est important, mais trop se préoccuper de son image cause une perception forcée ou fausse pouvant déranger les autres, sans même le vouloir! Je passe beaucoup de temps à travailler sur moi pour être une meilleure personne, hausser mon seuil de tolérance à plusieurs facteurs et être à l’écoute des autres. Être authentique et simple attire les gens autour de soi et la réponse d’autrui est très positive.

3. Moins se préoccuper de ce qu’on possède et davantage de ceux qu’on aime.

C’est quétaine, hein? C’est pourtant vrai. J’aime (ok non, j’adore) ma machine Nespresso qui me fait ze perfect café tous les matins. J’aime mon robot culinaire tout-en-un qui me fait ze perfect pesto en un tour de main. Mais ce qui me fait avoir du plaisir et être heureuse ne sont pas ces machines, mais bien de boire ledit café avec mon chum le samedi matin et manger ledit pesto au souper que je partage avec mes amis rendu au soir. Je n’ai jamais acquis d’objet qui ne m’a rendue plus heureuse que les gens qui m’entourent. On a simplement tendance à l’oublier.

4. Moins se concentrer sur ce qu’on connaît, mais bien sur ce qu’on peut apprendre.

La connaissance est puissante et utile, mais l’habileté et l’accès aux connaissances est plus important que le fait de les stocker dans notre cerveau. Mes amis ont été surpris de m’entendre dire que je renonçais à la maîtrise pour quelques années, moi qui suis un cliché sur pattes de l’intelligencia-radio-canadienne-qui-étudie-les-lettres-et-qui-pelte-des-nuages-à-tout-vent. Mon emploi actuel me permet pourtant d’apprendre tellement de choses, m’amène une nouvelle perspective et de nouveaux contextes d’apprentissage. Bref, ce dont j’avais besoin pour combler le vide entre la connaissance théorique et la connaissance pratique du milieu de travail dans lequel je désire évoluer.

5. Moins se concentrer sur ce qu’on a à faire, mais plutôt sur ce qu’on veut faire.

Il peut y avoir une grande satisfaction dans pratiquement tous les rôles qu’ils soient grands ou petits, mais le désir est très important pour la performance et le bonheur à long terme. Faire un ajustement en ce sens peut prendre du temps et de l’effort, mais même faire simplement un petit progrès dans l’atteinte d’un but (par exemple, terminer son bac ou sa maîtrise) peut amener beaucoup de joie.

6. Moins se concentrer d’où on vient, mais plutôt où on peut aller.

Avoir sa propre histoire est bénéfique et nous amène une certaine sécurité dans notre parcours. Mais se concentrer sur son passé provoque des distractions et une stagnation. On doit choisir une destination et le passé ne changera pas car on avance. Le futur, cependant, on le crée de toute pièces!

7. Moins se concentrer sur ce qu’on fait, mais plutôt sur qui on veut être.

Le travail est important et tout le monde en a besoin pour gagner sa vie. Mais les tâches qu’on accomplit et les décisions que l’on prend ne devraient pas seulement nous définir. Il est important de trouver ses valeurs fondamentales et de dessiner sa vie autour de sa propre utilité en lien avec ces valeurs. Une fois qu’on résout ce conflit en nous, on devient automatiquement en paix avec le monde qui nous entoure et avec nous-mêmes.

Voltaire a écrit en 1761, dans une lettre ouverte à Nicolas Charles Joseph Trublet (connu pour ses joutes d’argumentations avec ce dernier) : «je me suis mis à être un peu gai, parce qu’on m’a dit que cela est bon pour la santé.» Ce n’est plus à prouver! Pourquoi ne pas, pour la nouvelle année, changer son fusil d’épaule dans certaines perceptions et travailler à être simplement plus heureux?

Par Béatrice Leduc
Collaboratrice spontanée

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