Petit guide de réchauffement cérébral
Ça fait depuis début mai qu’on relâche de tout ce qu’on fait pendant la session. C’est génial pour ça l’été; on peut mettre notre cerveau à «off» sans rien couler d’autre qu’un peu de boisson dans notre gosier. C’est le temps de l’année pour passer beaucoup de temps un p’tit peu cocktail dans la piscine à jaser de rien et de n’importe quel sujet vide et à ne pas s’en faire.
Tout ce qui importe, de mai à septembre, c’est le soleil et notre bronzage. Et c’est parfait comme ça!
N’empêche que ce n’est probablement pas la plus grande ambition à avoir, devenir une coquille vide qui ne pense à rien de tout le mois de juillet. Ce n’est pas mauvais de se garder une certaine activité cérébrale, question de revenir à l’automne et être juste assez réchauffé de la cervelle pour reprendre les cours sans que ce soit trop pénible.
Qu’est-ce que vous serez heureux de savoir qu’on a pensé à quelques activités mentales auxquelles on peut s’adonner durant l’été pour ne pas perdre la touche intellectuelle qui nous a aidés à passer au travers de la fin de session au mois d’avril dernier.
1. Suivre l’actualité
L’été, les politiciens se la coulent douce. Pas d’auditoire, pas de chien de garde. Ils font ce qu’ils veulent sans qu’on les enquiquine avec nos préoccupations. Eh bien c’est fini tout ça! Demain matin, journal en main (idéalement un journal dans lequel «Incroyable!» n’est pas utilisé comme titre de section, on parle de maintenir l’activité cérébrale ici…) et on s’informe de ce qui se passe dans notre belle société.
D’abord, certains apprendront peut-être que les élections fédérales sont officiellement déclenchées, ensuite, on déjouera les plans machiavéliques des politiciens qui croient que personne de s’informe durant l’été. Enfin, c’est une façon utile de remettre tranquillement son cerveau en marche pour être fin prêt pour la session.
2. Lire des livres
Pour ceux qui n’en ont rien à battre des élections, la lecture demeure une activité intellectuelle parfois même divertissante. Profitons-en avant d’avoir 246 pages à lire dans un manuel pour lundi prochain. Vrai qu’au début du mois de mai, lire ce n’est pas particulièrement ce qui nous enchantait le plus, après avoir passé des nuits blanches à faire juste ça, mais rendu en août, on devrait être capable de s’y remettre. Et la joie là-dedans, c’est qu’on peut lire des romans PAS reliés à nos études. Ce n’est pas parce qu’un livre n’est pas signé par un prix Nobel qu’on n’y apprendra pas quelque chose!
3. Faire un voyage
Il commence à se faire tard pour ça, mais que ce soit dans un autre pays ou dans une région du Québec, s’émerveiller des paysages, découvrir la géographie et les particularités culturelles que le monde a à nous offrir dès qu’on met le pied dehors de notre patelin, c’est de la nourriture pour l’intellect. Un vrai Nerds, ça sort de chez lui pour voir ce qui se passe. On a tous déjà entendu celle-là: «travel is the only thing you buy that makes you richer».
4. Essayer
Faire des choses dont on n’a pas l’habitude. Par exemple, peinturer une pièce, jardiner, collectionner les insectes, (essayer de) réparer un cellulaire qui a pris l’eau pendant le spectacle des Foo Fighters, construire une table de salon, patenter un vieux vélo. N’importe quoi. Le cerveau, c’est une éponge à apprendre. Quand on fait quelque chose de nouveau, il travaille. Pas besoin d’être en train d’écrire une thèse de doctorat pour ça.
5. Apprendre à jouer d’un instrument de musique
La guitare, pourquoi pas? C’est un instrument tripant, pas trop cher et particulièrement estival. Plaisirs garantis. Le cerveau est utilisé à fond lorsqu’il joue de la musique. Paraitrait que jouer d’un instrument aide à créer des connexions entre les deux hémisphères du cerveau et que ça aide à avoir des bonnes notes. J’ai lu ça quelque part… j’te le dis! En tout cas mon grand frère sait jouer du piano et c’est une sacrée bolle!
6. Écouter
Apprendre à écouter, c’est quelque chose. Souvent on parle, on parle, on parle, mais on ne s’écoute pas. Prendre le temps d’entendre ce que les gens nous disent est très important et c’est une faculté que votre caboche peut surement acquérir pendant l’été, alors qu’on a des soupers de famille avec des mononcles savants qui peuvent parfois nous en apprendre beaucoup. Et on ne se fera pas de cachettes, ce n’est pas en classe qu’on est les meilleurs pour écouter!
Et écouter veut aussi dire de mettre son téléphone intelligent de côté quand le monde s’adresse à nous.
7. Lire les Nerds
Les Nerds sont une source de savoir hallucinante. En baignant dans notre univers, le lecteur est assuré de gagner au moins un point de quotient intellectuel à chaque article lu jusqu’au bout…
Et vous? Quels sont vos trucs pour activer vos neurones?
Par Sébastien Verret
Collaborateur spontané
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