E-180 : un réseau social basé sur l’échange de connaissances

Les réseaux sociaux, et plus largement l’internet, nous permettent d’entrer en contact avec à peu près n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. On est maintenant tous (ou presque) connectés à un ordinateur ou un téléphone mobile. En 2011, Christine Renaud et Alexandre Spaeth ont eu la brillante idée de mettre à profit cette connectivité: ils ont créé E-180, un réseau social favorisant le partage par les pairs.

Voici leur mission:

«E-180 s’érige sur la ferme conviction que tous les individus ont le pouvoir de développer leur plein potentiel grâce au soutien de leur communauté. Nous croyons que l’éducation est une relation et non une institution; qu’une heure de notre temps peut suffire à changer la vie de quelqu’un. Notre mission: promouvoir ces valeurs et faciliter la prise de contact pour l’apprentissage par les pairs».

Comment ça fonctionne ?

L’utilisation est assez simple : il suffit de créer un profil (il est possible de se connecter via Facebook, yeah, une économie de 7 minutes!) et d’y inscrire dans quoi nous avons des connaissances (nos offres) et ce que nous aimerions apprendre (nos demandes). Il y a également la possibilité de chercher les différentes offres et demandes sur le site par le biais de mots clés. Lorsque vous êtes en contact avec la personne qui offre ou demande ce qui vous correspond, vous n’avez qu’à déterminer un endroit et un moment, afin d’y échanger pendant une heure (c’est le temps que recommande E-180).  Les domaines de connaissances et d’échange sont très variées: finance, dessin, violon, gestion de temps, etc. Tout le monde peut y trouver son compte.

Selon le site internet de l’entreprise, une application mobile est présentement en cours de développement. Elle proposera de nouveaux types d’interactions entre humains dans les musées, les bibliothèques, les universités, les aéroports, les trains, les cafés, etc.

source: http://www.spontaneousinterventions.org/project/bartering-and-sharing-networks

source: http://www.spontaneousinterventions.org/project/bartering-and-sharing-networks

Un service basé sur l’économie du partage

C’est en m’informant sur E-180 que j’ai découvert le concept d’économie du partage (ou la consommation collaborative), qui est une branche de l’économie collaborative. En gros, l’économie collaborative vise à produire de la valeur en commun et repose sur de nouvelles formes d’organisation du travail. Elle s’appuie sur une organisation plus horizontale que verticale (de particulier à particulier, plutôt que d’entreprise à particulier), sur la mutualisation des biens, des espaces et des outils (l’usage plutôt que la possession), sur l’organisation des citoyens en «réseau» ou en communautés et généralement sur l’intermédiation par des plateformes internet.

Relativement critiqué, ce genre de service basé sur l’économie du partage bouleverse plusieurs secteurs d’activités: hôtellerie, location de voiture, taxis, etc. On a qu’à penser à AirBnB, Uber et même les groupes d’échange de vêtements sur Facebook! Selon La Presse, ce secteur d’économie représente actuellement 15 milliards de dollars de revenus à l’échelle mondiale et pourrait augmenter à 335 milliards en 2025 !

Alors, vous avez toujours eu envie d’apprendre à utiliser Photoshop? De comprendre les notions du codage informatique? Vous savez maintenant quoi faire!