La vie après l’école : prêt, pas prêt, j’y vais

Excusez-moi madame, pourriez-vous m’indiquer le chemin sil vous plaît ? Quel chemin ? Eh bien, celui de ma vie d’adulte… Vous voyez, je termine mon baccalauréat dans à peine un an et je vais me retrouver sur le marché du travail et personne n’a eu l’amabilité de m’indiquer les procédures. Seriez-vous en mesure de le faire?

Bon, je me débrouillerai seule alors. Comme vous tous aussi sûrement. Je ne dois pas être la seule qui se trouve dans le néant total face à la vie après l’école. Après 18 ans de carrière scolaire, c’est certain que je n’ai pas d’expérience en vie d’adulte et en recherche d’emploi dit «sérieux». Même après environ 3200 jours d’école dans toute ma vie, personne n’a pris le temps de m’indiquer la marche à suivre de l’après-étude. Cela fait donc que je me sens un peu démunie. Je vais me retrouver à la porte de l’UQAM les mains assez vides.

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C’est certain que j’appréhende pour le meilleur et pour le pire. Je suis le genre de fille qui aime prévoir, qui aime avoir un chemin clair tracé devant elle et, bien franchement, je ne pourrais pas être plus inconfortable que maintenant. Dites-moi que je ne suis pas seule à me sentir comme ça!

Heureusement qu’ils n’ont pas encore décidé de créer une ligne du genre Tel-jeunes, mais plutôt Tel-adultes, ou bien Tel-universitaires en détresse, car je crois que je passerais ma vie à les appeler. Je crois que je dois me faire à l’idée que je vais devoir apprendre sur le tas, comme on dit en bon québécois.

Je ne sais pas non plus si je dois avoir peur ou si je dois être excitée face à tout ça. Parfois, je commence un peu à sentir les papillons se réveiller en moi, alors que d’autres fois, il y a un étau qui se resserre sur mes tripes et la nervosité s’empare de moi. Je ne me sens absolument pas prête. Mais est-ce que quelqu’un se sent vraiment prêt à faire ce si grand saut ? Si oui, dites-moi comment vous faites parce que j’aimerais ça être à votre place.

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Alors j’ai tenté de creuser mon esprit et de trouver les meilleurs conseils anti-angoisse contre la vie après l’école. J’en suis venue à la conclusion que le meilleur conseil que je pourrais vous donner et me donner, c’est : pas d’panique Monique! Je ne peux pas croire que tout ira mal. En fait, je me souhaite que tout se passe bien malgré mes inquiétudes qui prennent de l’expansion plus je me rapproche de la date butoir.

On dirait que c’est maintenant que je réalise que j’aurais dû me pencher un peu plus sur la question qu’est ce que je veux vraiment faire de ma vie? Les réponses me sont toujours venues d’elles-mêmes jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, les réponses se font plutôt discrètes. Je crois également qu’il ne faut rien précipiter. Il faut prendre le temps de faire les choses et de bien les faire.

Ce n’est pas tout à fait au lendemain de notre dernière journée d’école que tout doit commencer. On le fait chacun à notre rythme. Je ne sais pas si je vais appliquer ces conseils, mais je vous jure que je vais essayer.

Chanson de la semaine :