Laisser ses dépendances de côté pour s’offrir la santé
En pensant de cette façon, j’en suis arrivé à la conclusion que je m’inventais, depuis trop longtemps, deux besoins qui me coûtaient trop cher. La nicotine et les sucreries. Crois-moi, j’en mangeais une tonne chaque semaine et je «vapais» ma vie. Le top du top, c’était de «vaper» après un gros dessert cochon. Eh oui, la vie est cruelle, les drogues combinées sont encore meilleures que seules. Sois dit en passant, je pèse mes mots en donnant l’appellation de drogue pour le sucre. Une bande de toxicos, voilà ce que nous sommes! Que ce soit avec les bonbons, les gâteaux Vachon ou les beignes, nous sommes beaucoup à en avaler deux à trois fois par semaine. Fume ton joint 3 fois semaine et l’étiquette de drogué te sera apposée. Alors, je te la donne, en parlant de desserts consommés régulièrement.
Après un mois sans cigarette électronique et un mois et demi sans dessert, comment est-ce que je me sens? Bizarrement, je croyais que la nicotine et le sucre me procuraient de l’énergie. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant qu’ultimement, les deux m’en enlevaient. J’ai pris conscience que le sucre et la nicotine m’octroyaient des peaks d’énergie, mais qu’ensuite, je retombais plus bas qu’avant d’en consommer.
En ce moment, je pète le feu. Je ne ressens plus de montée de pression quand j’exerce un sport, j’ai plus de souffle et le besoin d’une sieste, peu de temps après un gros dessert n’existe plus. Aussi, je ne capote plus à savoir si j’ai ma foutue cigarette électronique en poche une fois sorti de chez moi et je me sens vraiment libéré.
Après un mois, je côtoie encore le manque. Qu’est-ce que je fais pour contrer cette sensation? Je m’occupe. Je vais prendre des marches, je vais courir et, grâce à ça, j’ai perdu un peu de poids. Probablement une combinaison entre l’arrêt de desserts et mes nouvelles activités physiques. Bref, je me sens mieux et le manque qui survient de temps en temps, n’est pas plus fort que le bien-être ressenti depuis le début de cette aventure. J’en sors gagnant, vu de même.
Il ne faudrait pas oublier que, financièrement, pour le premier mois, j’ai sauvé 200 $. Pour me gâter, je l’économise, afin de me payer un voyage à la fin de l’année. Sincèrement, si vous tentez une quelconque abstinence, un voyage comme carotte stimulatrice peut être un bon moyen de persévérer.
La vie est trop courte pour vous enchaîner à de fausses impressions de bonheur, libérez-vous! Le manque dure un moment, la libération, le reste de votre vie.