Les millenials et les cartes de crédit

Bon, on aime bien dépenser, c’est vrai. Mais, sans trop généraliser, les dettes et tout l’aspect de se « mettre dans le pétrin » reste effrayant. Moi-même, j’ai une carte de crédit, et bien que ce soit la seule, j’ai de la misère à la gérer comme du monde. J’essaie de la baisser de temps en temps, mais avec toutes les factures à payer, c’est loin d’être évident. Tout étudiant comprendra.

Je me demande, honnêtement, pourquoi les millenials veulent se procurer une carte de crédit dont les frais annuels peuvent couvrir ceux d’un mois de loyer, incluant l’électricité, l’eau chaude et une petite épicerie.

C’est simple. Apparemment ce sont les perks, les avantages, qui les convainquent aussi facilement. Dans le genre : tu paies avec ta carte de crédit et tu amasses des points. Tant qu’à payer avec une carte (on s’entend que peu d’entre nous trainons de l’argent comptant), pourquoi ne pas en profiter?

Sauf que, pour la carte de crédit dont il est question dans l’article du Inc., les avantages ne se limitent pas seulement à un système de points. On parle ici de récompenses telles que « 3 points par dollar sur les voyages et la nourriture, partout dans le monde (incluant l’argent dépensé pour Uber et Airbnb), un rabais automatique de 300 dollars par année sur des dépenses de voyage, pas de frais de transaction à l’étranger » et plus encore.

Dur, dur de dire non à de bonnes affaires. On comprend mieux maintenant pourquoi les millenials, une génération qui adore voyager et dont le trend du moment est de partir à l’aventure, adhèrent sans hésitation à cette carte.

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Faut croire que ce ne sont pas les cartes de crédit elles-mêmes qui font peur, mais bien les dettes qui les accompagnent. Et que lorsque les récompenses offertes à l’utilisation reflètent un style de vie auquel on aspire, certains les oublient rapidement.

Mise à jour : La dernière phrase de ce texte a été modifiée afin d’éviter toute confusion relative à la promotion de cartes de crédit. Le but de cet article n’est pas promotionnel, mais plutôt de soulever un phénomène (frais annuels vs. bénéfices) qui nous semble pertinent pour nos lecteurs.