Les milléniaux et la génération Z sont-ils si semblables?

Combien de fois par semaine vous faites-vous parler des milléniaux? Ou bien, devrais-je dire, combien de fois par jour voyez-vous sur Facebook des articles descriptifs de cette génération de plus en plus influente, et ma foi de plus en plus à l’opposé des fameux Baby-Boomers? Ceux-ci seront bientôt désuets avec l’arrivée de la fameuse génération Z sur le marché du travail. Les Y et Z vont se côtoyer au bureau, mais est-ce qu’il y aura un choc générationnel aussi grand qu’avec nos parents/grands-parents?

Étant une fière Y, je n’aime pas être catégorisée. J’aime être prise au sérieux pour ma créativité et je n’aime pas avoir l’impression qu’on me prend pour un enfant. C’est pour cette raison que la plupart des milléniaux opteront pour plusieurs emplois de courtes durées, avant de se lancer dans les voyages ou bien dans le démarrage d’entreprise. Toujours à la recherche de connaissances, les médias, accessibles sur notre portable ou notre téléphone intelligent, sont une mine d’or inépuisable. Et Dieu sait que nous adorons démontrer notre savoir sur Twitter ou Facebook, accompagné d’une belle photo Instagram et d’un lien vers notre compte Snapchat. Il est important pour nous d’être vus, d’être entendus, sinon, pourquoi se forcer à approfondir nos savoirs? Nous ne cherchons pas l’approbation, nous savons que nous avons raison. Peut-être trouvez-vous cette description plutôt intense et négative, mais ces caractéristiques générales apportent beaucoup de positif à une entreprise. Nous n’avons pas peur de foncer pour avoir ce que nous voulons, puisque nous connaissons notre valeur.

Maintenant attaquons-nous aux Z… Nos petits frères et petites sœurs, peut-être pour certains téméraires nos enfants. Ils sont nés avec une tablette tactile dans les mains. Ils savent comment s’y prendre sur tous les médias, mais s’en servent davantage pour communiquer au travail que pour démontrer leur valeur. La technologie pour eux est un outil de travail duquel ils ne pourraient pas se passer plus d’une journée. Si vous demandez ce qu’un Z recherche au travail; il vous répondra qu’il veut être écouté, qu’il veut travailler en communauté et avoir des responsabilités à la hauteur de ses capacités. Il souhaite à tout prix que l’ensemble de son milieu de travail soit heureux, pour qu’il se sente bien. Si je ne m’abuse, nous voyons une volonté de stabilité chez les Z beaucoup plus grande que chez les milléniaux.

Plusieurs questionnements me sont venus à l’esprit. Est-ce qu’une génération en quête de qualité de vie élevée peut arriver à travailler avec l’autre qui recherche à tout prix la liberté et le contrôle? Pouvons-nous, Y, arriver à accepter qu’une génération plus jeune se mette les pieds dans une entreprise avant nous? À suivre…