À toi qui prends le métro chaque jour, faut qu’on jase (suite)
Chaque matin, toi, moi et une tonne d’inconnus, on prend le métro. Un peu cernés ou encore bien endormis, on joue à la game d’éviter le regard de l’autre en se plongeant sur notre écran de téléphone ou notre journal. Parfois, on camoufle notre malaise derrière de la musique beaucoup trop forte accompagnée d’un café clairement pas assez chaud et réconfortant pour la journée qui s’en vient tout en essayant d’éviter d’asperger du breuvage notre belle chemise blanche et celles de nos voisins. Tout se passe relativement bien jusqu’à ce qu’un hurluberlu entre dans le wagon. Tu sais probablement de qui je parle. Si tu es cette personne, voici quelques trucs que tu devrais savoir.
Les règles non écrites à propos des portes de métro
Les portes de métro, comme toute chose dans la vie, ont une certaine dimension. Par conséquent, si toi et 5 autres personnes essayez d’entrer ou de sortir du wagon, c’est possible que ça ne fonctionne pas. C’est tout simplement mathématique. Je te suggère donc d’attendre ton tour comme la (future) bonne personne que tu es. Cela va éviter beaucoup de frustration, de sacres et, sait-on jamais, de café renversé!
Aussi, je ne sais pas si tu as remarqué, mais une espèce de «bip» indique quand les portes du wagon sont sur le point de se refermer. Lorsque tu entends ce bruit, ça veut juste dire «entre pas, buddy». Si tu pars à la course et essaies de sauter dans le wagon avec ton sac pendant que les portes se referment tel un cascadeur, non, on ne va pas te retrouver coupé en deux, mais tu vas causer un retard de métro monstre. Et tu sais quoi? Des métros, y’en a toutes les 4 minutes durant l’heure de pointe. Je dis ça comme ça…
Dernière règle non écrite à propos des fameuses portes de métro: les gens qui sortent ont priorité. C’est comme ça. That’s it. C’est inutile de vouloir entrer en premier, tu vas juste foncer dans une masse humaine et gigantesque. Mieux vaut donc respecter cette petite règle de base et attendre sagement ton tour.
Le fonctionnement des escaliers mécaniques
Je sais que c’est tough à comprendre, mais tout dans la vie a un mode de fonctionnement. Les escaliers mécaniques ne font malheureusement pas exception à ça. Le principe est pas compliqué, tu vas voir: si tu ne veux pas monter avec la force de tes jambes, tu te mets à droite. C’est la place des gens un peu plus lazy (j’en fais partie). Si, au contraire, t’es super pressé le matin ou que t’es du genre à regarder ton podomètre toutes les heures, tu te places à gauche pour monter l’escalier. C’est un bon système de fonctionnement… quand c’est respecté, mettons.
Ton fast-food le matin, c’est non
Je peux comprendre que tu aies une job de nuit ou un craving de frites grasses. J’ai un peu de difficulté, cependant, à accepter que tu manges ton fast-food ou tes Doritos dans le transport en commun quand y’a à peine l’espace pour bouger de 10 cm. L’odeur de ta bouffe mélangée à celle du parfum cheap de certaines personnes est un excellent combo pour lever le cœur à n’importe qui le matin. Surtout les personnes qui ont le mal des transports.
Peux-tu enlever tes pieds de sur les bancs?
Tu t’en fous probablement, mais certaines personnes aiment s’asseoir à des endroits propres. Si c’était pas le cas, elles s’installeraient sur le sol, bien à l’aise. Par conséquent, entrer dans un wagon de métro avec une jupe noire et en ressortir avec des taches blanches, c’est pas cool. Si t’as une envie irrépressible de t’étirer les jambes pendant les 10 minutes de trajet que tu dois faire, pourquoi pas te mettre debout et faire une pose de yoga?
Avec ces quelques conseils, tu devrais pouvoir prendre le transport en commun comme une bonne personne. Si tu connais quelqu’un qui agit comme si c’était pas le pogo le plus dégelé de la boîte, envoie-lui donc cet article-là. Tu peux aussi lui partager la première chronique «À toi qui prends le métro chaque jour, faut qu’on jase».
Crédit photo couverture: Eddi Aguirre | Unsplash