Renouer avec les p’tits plaisirs de la vie
Avec notre vie qui se déroule à un rythme effréné, il est tellement facile de penser que nous n’avons tout simplement pas de temps à consacrer à nos petits plaisirs de la vie. Je parle de prendre une heure par semaine pour aller danser, jouer quelques gammes d’un instrument de musique, joindre une équipe de soccer ou lire ces livres qui traînent sur notre table de chevet depuis des semaines…
Comme on le dit pour le sport et l’entraînement physique, la clé c’est de se réserver du temps. Chaque semaine ou chaque saison, définir une plage horaire pendant laquelle on se permet d’être dédié à cette activité. En organisant son horaire autour de l’activité, on a beaucoup plus de chance d’arriver à la faire. On organise en conséquence le reste de notre temps.
À mon avis, c’est vraiment important de faire ce geste de penser à soi et à ce qui nous ferait du bien. L’horaire classique: «Métro, boulot, dodo» nous tue à petit feu. Renouer avec ses passions permet de faire renaître les étoiles dans nos yeux!
Ma petite histoire
Quand j’étais jeune, je n’étais pas très sportive, mais malgré tout, mes parents voulaient que je m’inscrive à une activité physique. Ils étaient flexibles sur le choix de l’activité, mais je devais en faire au moins une. C’est ainsi que j’ai essayé la danse, le patinage artistique, la balle-molle, puis encore la danse. C’est définitivement ce que j’ai préféré et j’ai pratiqué cette activité durant une bonne partie de mon primaire.
À mon arrivée au secondaire par contre, je me sentais submergée par la charge de travail que j’avais. La danse était de trop, je ne pouvais continuer cette activité.
Au fil des ans, je me suis tout de même impliquée de d’autres façons en faisant partie de la troupe de théâtre. À l’université, après quelques essais infructueux au niveau de mon implication, je me suis consacrée à mes études, essayant d’obtenir les meilleures notes possible. En dehors de l’école, je ne faisais donc plus grand-chose d’autre qu’étudier… Après deux ou trois ans sous ce rythme de vie, je me suis rendu compte qu’il y avait quelque chose qui clochait. J’aurais voulu arrêter d’être à l’université pour retourner à cet univers sécurisant qu’était mon école secondaire. Cet espace où l’implication était facile, où je pouvais tester différentes activités et où tout était plus accessible…
C’est en poursuivant cette réflexion que je me suis rendu compte que je ne faisais plus rien de ce qui me faisait tripper plus jeune. Mon implication dans des comités, ma participation aux activités culturelles, mes cours de danse; plus rien de cela n’était encore dans ma vie.
Consciente de tout ça, j’ai fait une liste de ces petits plaisirs et j’ai essayé de les faire réapparaître dans ma vie. Je me suis inscrite à des cours de danse, même si ça faisait 10 ans que j’avais arrêté. Je me suis impliquée dans un comité, même si je n’y connaissais personne. J’ai tenté ma chance comme rédactrice pour NERDS, même si j’ai jamais fait ça!
Aujourd’hui, je peux dire que je suis pas mal occupée, probablement ni plus ni moins qu’avant, mais différemment. Au moins, mon horaire est composé d’éléments que j’aime, de mes petits plaisirs de la vie.