Que reste-t-il aux gens biens ?
Dans un monde où nous en devons toujours plus à ceux qui nous en donne le moins, que reste-t-il pour nous, les gens biens ?
Comment c’est possible d’aimer dans ce monde de «peut-être» et d’incertitude, de «je ne sais pas» et de «on verra bien».
On dirait des satellites. Des micro-cellules de gens biens. De gens qui ont peur d’avoir mal parce que leur cœur a heurté l’humanité en pleine face pis que c’était laid.
Comment c’est possible de faire confiance quand l’échec des autres semble être le seul vecteur de satisfaction pour le reste du monde?
Quand la poignée qu’on a dans l’dos sert plus à nous promener et nous rabaisser qu’à nous aider à nous relever et à continuer d’avancer.
Pourtant, des gens biens, il doit en rester. Des gens comme toi, pis comme moi je pense bien.
Des gens qui veulent aimer de tout leur cœur sans se soucier de la douleur qui risque de nous transpercer le cœur parce que c’est ô combien difficile de se laisser aller rien qu’un peu.
Des gens qui veulent vivre chaque seconde comme si c’était la dernière parce que notre monde c’est de l’incertitude à perte de vue pis on ne sait jamais quand le sol va se dérober sous nos pieds et que le vent va tourner.
Des gens qui veulent rire, pleurer, chanter et se foutre du reste. Des gens humains quoi. Si je pouvais souhaiter une seule chose pour notre monde en 2016, c’est de retrouver notre bien. Notre volonté du meilleur et de s’ouvrir à l’horizon des possibilités que notre vie met à notre disposition. De sauter à pieds joints en dehors de notre zone de confort, de prendre des risques et de s’ouvrir grand le cœur et l’esprit. Vous savez ce qu’on dit, vaut mieux vivre avec des remords parce qu’on a osé, plutôt qu’avec des regrets parce qu’on n’a jamais rien fait.
Alors, que reste-t-il pour nous ?