#sorrynotsorry: Je m’en fous
T’as déjà écrit un statut du genre ou t’as des amis qui le font? Eh bien, c’est maintenant que je vais dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas: on s’en fout!
Je commence souvent mes chroniques en parlant des réseaux sociaux et de leur place importante dans nos vies. Je trouve ça un peu redondant, mais c’est tellement vrai que je ne peux pas m’en sortir. Surtout pas quand je veux parler de tout ce dont je me fous éperdument, parce qu’on va se le dire, ce qu’on trouve sur les réseaux sociaux, souvent, on s’en fout. Des fois, je me dis que les gens réfléchissent pas très longtemps (ou pas pentoute, plutôt) avant de publier quelque chose.
Mais je vous ai déjà dit que j’étais la définition même de la contradiction?
Je m’en fous de ce que tu me racontes la majorité du temps, oui. Je veux dire, je suis pas une complète sans-cœur qui s’intéresse à rien et qui préfère vivre en ermite, recluse du monde. Je trouve juste qu’il y a simplement un peu trop de trucs impertinents qui circulent.
En même temps, quand c’est moi qui veux partager un truc avec le reste du monde, je me fous pas mal de ce que vous allez en penser que ce soit pertinent ou non. J’ai envie de le faire, alors je le fais et c’est tout. Comme quoi le dicton «Fait ce que je dis, mais pas ce que je fais» prend tout son sens!
Sans blague, je m’en fous de ton selfie de douchebag en sueur au gym, je m’en fous de ta mésaventure pas tant cocasse dans le métro ce matin ou de la dernière paire de chaussures que tu t’es achetée. Je m’en fous que telle vedette soit enceinte et qu’une autre se sépare. Je me fous aussi de la bonne nouvelle TVA qui montre toujours des affaires insignifiantes.
Mais surtout, je m’en fous de ce que tu penses. Et toi aussi, au fond, tu devrais te foutre de ce que les autres pensent. L’important, c’est de faire ce qu’on veut, pas ce que les autres veulent, non?
Mais tsé, je dis ça, je dis rien. Je m’en fous, c’est tout. #sorrynotsorry