UdeS : la clé est dans la proximité

Les mots seuls ne peuvent décrire ce que c’est. C’est dans le ventre. Faut le vivre, j’imagine.

En ce contexte de retour des classes – et surtout parce que l’été ne se peut littéralement plus de voler la job à l’automne – j’ai décidé de mettre en perspective ce qui pouvait autant me faire palpiter (dans le sens le fun du terme) quand je pensais à mon institution scolaire.

Résultat de l’équation : je crois avoir compris comment l’UdeS faisait pour mettre de la magie dans le séjour universitaire de ses étudiants.

Pis le mot magique, c’est proximité.

Crédit photo : Laurens Coderre, Wrench & Hammer

Crédit photo : Laurens Coderre, Wrench & Hammer

Ce n’est certainement pas le nombre d’étudiants ou le total de kilomètres qui constituent un campus qui en fait l’institution. L’Université de Sherbrooke a beau avoir pignon sur rue en région, elle sait comment miser sur ses forces : être proche de son monde.

Particulièrement présente sur les médias sociaux, l’Université souhaite encore plus investir dans son lien magique et renforcer le sentiment d’appartenance. Quoi de mieux que d’être chummy-chummy Instagram et de partager ton sandwich à flanc de colline avec tes collègues (en n’oubliant évidemment pas d’insérer #usherbrooke et #viedecampus à ta photo)?

Ah et, comble de cuteness : parce que tu te promènes sûrement en regardant ton cell, pourquoi ne pas ajouter « usherbrooke » à ton Snapchat? Oublie ton pot mason pour l’heure du thé ou ton ouaté American Eagle pour l’automne : si tu suis religieusement les médias sociaux de l’université, il se pourrait fort bien que tu gagnes des articles promos de la Coop grâce à l’actuel #RallyeUdeS. De quoi avoir envie d’être encore plus bestfriend avec l’UdeS.

Crédit photo : Michel Caron

Crédit photo : Michel Caron

Tsé, si l’UdeS ne peut pas gagner au soi-disant concours «montre-moé qui qui a la plus grosse salle de classe», elle peut facilement participer à «l’institution la plus collée-collée avec ses étudiants». Dès la rentrée d’automne, il y a toujours un petit quelque chose de palpable : les arrêts de bus redeviennent fréquentés par les grands sourires rafraîchis, des nouvelles faces aux yeux grands envahissent les étendues du campus au pied du Mont Bellevue, et les silencieux corridors d’été font place au début du début pour certains, au début de la fin pour d’autres.

Sherbrooke est totalement redynamisée quand ses petits reviennent à ‘maison. Et c’est réciproque, tsé. Et pour compte, comment ne veux-tu pas être énarvé quand tu te butes à la vue prenante du Mont Orford quand tu sors de ton cours? Quand tu étudies presque en nature? Quand les programmes coopératifs sont sur la majorité des lèvres quand tu demandes c’est quoi, la plus grande qualité académique de l’UdeS? Quand les étudiants organisent des colloques interuniversitaires qui rassemblent près de 900 personnes ou qu’ils ne te font pas honte pentoute lors des Jeux de la communication, Jeux de Génie, Jeux du Commerce, LawGames, name it (je m’excuse, je vais finir demain si je continue).

Y’a de quoi se dire intérieurement home sweet home.

Il y a quelque chose qui se passe quand on étudie à l’UdeS. Les mots seuls ne peuvent décrire ce que c’est (vous voyez bien).

C’est dans le ventre. Faut le vivre, j’imagine. #Sherbylove

Par Angie Landry
Collaboratrice spontanée

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