Le végétarisme à temps partiel, alias les «lundis sans viande»
Oyé, oyé!
La campagne «Lundi sans viande» propose à tous les citoyens québécois le végétarisme à temps partiel, soit tous les lundis de la semaine. L’essaieras-tu…
– pour ta santé (et vivre jusqu’à 101 ans en réduisant tes risques de maladies chroniques)?
– pour notre planète (adieu la dégradation de l’environnement par les gaz à effets de serre)?
– pour des raisons d’éthique animale («If slaughterhouses had glass walls, everyone will be a vegetarian.» – Paul McCartney)?
source: Chic tonique
«Lundi sans viande» est la campagne rêvée pour tous ceux qui aspirent à être végétariens, mais qui affectionnent le goût ou l’apport nutritionnel de certains produits animaux, tout en aimant d’amour l’ensemble des bêtes du règne animal. La campagne cherche à promouvoir les bienfaits d’un apport réduit en produits animaux sur le plan de l’environnement, de la santé, ainsi que de l’éthique animale.
Pour l’environnement
source: kinoscala.cz
Jette un oeil à l’équation suivante : une consommation de produits animaux trop élevée = un trop grand nombre d’animaux d’élevage = une énorme pression sur les ressources de la planète = la détérioration de l’environnement.
À l’inverse, une alimentation à base de végétaux nécessite en moyenne 4,5 fois moins de superficie agricole qu’une alimentation à base de produits animaux! La preuve: selon les auteurs du rapport CO2, Kyoto et nous : un bilan carbone pour la ville, «Un hectare de terre peut produire annuellement 18 tonnes de légumes, 15 tonnes de pommes de terre ou 12 tonnes de fruits, mais seulement 400 à 500 kg de viande blanche, de lait ou d’œufs et pas plus de 33 kg de viande rouge.» Même combat pour l’eau: 1000 litres d’eau sont requis pour créer 10 000 kilocalories de produits d’origine végétale, tandis que la production de seulement 1000 kilocalories d’aliments d’origine animale nécessite environ 5 000 litres d’eau.
En somme, l’humain consomme en une année davantage de ressources que de ressources pouvant être renouvelées (oups!), et ce, depuis 1986. Calcul rapide: vu le rythme effréné auquel la population mondiale s’accroit et celui auquel les ressources disponibles décroissent, réduire notre consommation de protéines animales est siii urgent!
P.-S. La production de viande est aussi l’une des causes numéro 1 du réchauffement climatique. La production de viande engendre 18% des émissions globales, soit une plus grande quantité que toutes les formes de transports réunies (13%). Le principal coupable de ces émissions de gaz à effets de serre est le méthane. Ce gaz produit par la gestion du fumier ou les ruminants participe 25 fois plus au réchauffement de la planète que le CO2!
Pour ta santé
source: cheminots.net
Diminuer ta consommation de viande et compenser l’écart par une plus grande quantité de végétaux est un bon plan pour vivre jusqu’à 101 ans. Penses-y, manger moins de viande réduirait tes risques de cancers, de maladies cardiaques, d’obésité, d’hypertension artérielle, de diabète, de maladies rénales et j’en passe.
Pour des raisons d’éthique animale
Nul besoin de rappeler qu’au Canada, les 650 millions d’animaux d’élevage industriel sont élevés, abattus et transportés dans des conditions inadmissibles (bonjour, l’absence d’éthique)… Quand on a l’habitude de voir sa viande sagement empaquetée de styromousse et de cellophane, on a tendance à oublier le débecquage des poussins, l’amputation de la queue des cochons ou la castration des mâles. Pour visualiser cette histoire d’horreur en images, clique sur le lien de ce documentaire: If slaughterhouses had glass walls. Cœurs sensibles s’abstenir, une image vaut mille mots…
L’idée te séduit, mais tu crains la panne d’inspiration culinaire pour tes lundis sans viande? Cours sur le site Lundi sans viande pour dénicher la bible des recettes végétariennes. Tu trouveras une foule d’idées de repas équilibrés pour faire le plein de protéines sans avoir recours à la viande!
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