The Age of Adaline : une fable moderne
Le tout dernier film du réalisateur Lee Toland Krieger (Celeste & Jesse Forever, The Vicious Kind), The Age of Adaline, qu’on peut considérer comme une fable d’amour contemporaine, à la limite du conte de fées moderne, est merveilleusement mis en scène.
On y retrouve l’excellente actrice Blake Lively (Gossip Girls, The Town) dans le rôle vedette d’Adaline, Michiel Huisman (Wild, Game of Thrones) dans le rôle de Ellis Jone, le nouvel amour d’Adaline, Kathy Baker (Saving Mr. Banks, Edward aux mains d’argent), la mère d’Ellis, Harrison Ford, (Star Wars, Indiana Jones) le père d’Ellis et un des amoureux d’Adaline dans les années 60, et finalement Ellen Burstyn jouant la fille d’Adaline aujourd’hui âgée de 80 ans.
Cette fable raconte la vie bien spéciale d’Adaline, née le 1 janvier 1901 et qui, suite à un accident de voiture à l’âge de 29 ans, arrête de vieillir et doit accepter sa condition. Elle en vient à fuir tous les dix ans dans une nouvelle ville pour éviter d’éveiller les soupçons de ses voisins et du FBI qui veut l’étudier comme un sujet de foire. Elle évolue donc au travers du temps, sans changer d’apparence et, par ce fait, s’oblige à une vie solitaire.
On retrouve Adaline à notre époque où elle fait la rencontre d’Ellis. Elle tente de le repousser, mais ce dernier ne lâche pas prise et ils finissent par devenir amoureux. Ellis convainc Adaline de l’accompagner dans sa famille pour célébrer les quarante ans de mariage de ses parents. C’est à la rencontre du père d’Ellis qu’Adaline sait son secret en danger, puisque ledit papa est en fait nul autre qu’un ancien amoureux qu’elle a failli épouser dans les années soixante.
Cette fable cinématographique est un véritable plaisir, un petit bijou autant par sa réalisation (les flashbacks sont intégrés à l’histoire de manière magnifique et l’aspect visuel du film est plus qu’agréable) que par la performance des acteurs qui rendent parfaitement la personnalité et l’émotion des personnages. Aucun des acteurs ne détonne dans son jeu, mais il faut donner une étoile particulière à Lively, parfaite dans son rôle. Tellement parfaire qu’il serait difficile d’imaginer une autre actrice ayant pu incarner ce rôle de manière aussi authentique.
Le scénario est extrêmement bien construit, malgré certaines improbabilités dans l’histoire. Sachant que le film frôle le conte de fées, on les accepte sans broncher. De plus, le fait que l’histoire soit racontée d’un point de vue féminin, sans tomber dans le romantisme et la quétainerie à outrance, ajoute au plaisir de visionner ce film. Pour toutes ces raisons et également parce qu’il est rafraîchissant de voir ce genre de film dans un début d’année où le cinéma ne présente pas de grands succès, les Nerds accordent une cote de 4 sur 5.
Par Nicolas Bourgeois
Collaborateur spontané
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