Bal en Blanc 21 : ce qu’il faut savoir

Si vous n’êtes jamais allés au Bal en Blanc et lisez ces lignes, veuillez, s’il vous plaît, oublier toutes images présentées au TVA nouvelles de onze heures le matin ou celles véhiculées par la non moins célèbre version québécoise de Roméo & Juliette; elles ne reflètent en rien l’âme de l’événement.

Le Bal en Blanc, c’est plus de 15 000 personnes qui se rassemblent autour d’une seule chose : la musique électronique.

Oui, au Bal, on voit des fées, des anges, des personnes à moitié nues, une représentation marquée de la communauté gaie, des femmes perchées sur des talons hauts de 6 pouces (que je respecte, car je danse 10 heures avec des souliers plats et je veux mourir!) et oui, on voit beaucoup, beaucoup de personnes sous les effets de la drogue. Tout cela est vrai. Mais on voit aussi des gens assumant totalement leur personnalité et leurs couleurs, des gens heureux de se réunir autour d’une passion commune qu’est la musique électronique, des gens ne demandant qu’à danser et mettre de côté la routine de la vie quotidienne. Bref, pour moi, le Bal, c’est un moment d’ouverture d’esprit et de célébration.

Hier, je participais donc à mon 3^e Bal en Blanc, au Centre Bell, présidé par nul autre que David Guetta!

Départ de l’hôtel toute de blanc vêtue… ça ne s’appelle pas le Bal en Blanc pour rien ! À mon arrivée, fouille obligatoire menée par les agents/agentes de la paix du service de police ayant comme but de réduire à néant la revente de stupéfiants sur place.

Le parterre du Centre Bell est plein, on se faufile jusqu’à trouver «notre emplacement».

Alesso fait danser la foule, mais rien d’extraordinaire à signaler de mon point de vue.

David Guetta prend le relais, sous un tonnerre d’applaudissements. Il passe surtout son dernier album Listen, mais nous gâte de quelques vieux hits tels que Titanium et When Love Takes Over. Bref, une bonne heure et demie à enchaîner les succès et nous faire danser sans repos.

Arrive ensuite Dash Berlin, mon gros coup de coeur de la soirée. Du bon stock de rave, du trance tout mixé live. Il reprend même Runaway de Galantis… du bonheur assuré!

Il est maintenant 5h15 et je laisse mes collègues du Bal en Blanc poursuivre pour les heures restantes : on n’a pu 20 ans!

Et retour à Québec, déjà dans l’attente de connaître les Djs présents pour la prochaine édition… et de rejoindre mon lit.

Par Fanny Cantin
Collaboratrice spontanée

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