Bromance: un film de Florence Pelletier
Ce weekend a eu lieu au Cinéma Impérial la 41e édition du Concordia Film Festival. De nombreux films y ont été projetés, dont Bromance, de Florence Pelletier, diplômée en Film Production à Concordia, à qui j’ai eu la chance de poser quelques questions.
Ton film Bromance a été présenté samedi dans le cadre du Concordia Film Festival, de quoi parle-t-il? Bromance raconte l’histoire de deux adolescents de 14 ans qui, après leur tentative échouée de vol de voiture, voient leur relation compromise par une tension violente qui pourrait être plus que de l’amitié.
D’où t’es venue l’inspiration pour Bromance? Avec Bromance, je me suis lancé le défi d’écrire une histoire crédible mettant en scène deux adolescents. C’était d’abord un exercice de réussir à me mettre dans la peau de personnages très loin de moi, et c’est devenu un projet auquel j’ai pensé durant les deux dernières années dans lequel je voulais faire un portrait d’une relation amour-haine entre ces deux jeunes. Je voulais qu’on sente la domination qui existe dans leur amitié, et le fait qu’ils repoussent constamment les limites de ce qui est dangereux ou acceptable, simplement parfois pour se sentir vivants.
Quelle partie de la création du film as-tu préféré? Ma partie préférée a été le tournage du film. Nous avons tourné dans un chalet, et il y avait vraiment une belle énergie au sein de l’équipe. À mesure que les scènes se tournaient, je voyais ce que j’avais en tête se concrétiser.
Combien de personnes sont impliquées dans la production d’un film comme le tien? Durant le tournage, nous étions seulement six, plus les acteurs. C’est une équipe très petite en cinéma, le minimum requis pour avoir du son et de l’image ! Ça permet une meilleure chimie et tout le monde est concentré sur le même but. C’est plus facile de transmettre sa vision et de ne pas se laisser déconcentrer de ce qui importe le plus : ce que tu veux dire avec ton film. De la conception de l’idée au mixage sonore, une vingtaine de personnes m’ont aidée. Lorsque j’écris des scénarios, je les fais lire et relire par plusieurs amis et membres de ma famille pour avoir leur opinion. Ça m’aide à savoir ce qui n’est pas clair ou les scènes qui battent de l’aile. Je fais la même chose durant le montage.
As-tu un rituel lorsque tu présentes un de tes films? Je porte parfois mes boucles d’oreilles faites de pellicule photographique que j’avais reçues comme porte-bonheur lors de la toute première représentation en salle d’un de mes courts-métrages à Concordia. C’était il y a presque trois ans et tout le monde avait tourné son film en pellicule 16 mm.
Comment te sens-tu à l’idée de présenter ton oeuvre devant autant de spectateurs? Je suis très contente et excitée. C ‘est à travers les yeux du public que vivent nos films. J’aime beaucoup être dans la salle et observer la réaction du public, voir les moments où il rit et les moments de silence. Rendus à la représentation, nous avons vu notre film des centaines de fois, et c’est difficile de le trouver encore touchant. Lorsqu’on se fait dire après une représentation que son film a touché quelqu’un, il n’y a rien de plus valorisant. On se dit que ça a valu toutes les nuits blanches !
Voilà une fille qui sait exploiter sa créativité et mordre dans la vie ! On lui souhaite une longue carrière remplie de films et de plaisir ! On a hâte de voir ses prochaines œuvres. En attendant, voici son démo de réalisations! Florence Pelletier Director Demo Reel 2014 from Florence Pelletier on Vimeo.
Par Gabrielle Turcotte
Collaboratrice spontanée
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