CHARLIE ET LA BARBARIE.
Les mots se fondent. Sujet intense et bousculade de sentiments à gérer ce jour à Paris.
Que penser, que faire, qui blâmer, quoi défendre ? La révolte, le désarroi, la peine nous consument.
Ambiance touchante et forte en France. Voir et entendre tout le monde s’unir et se mobiliser avec la même sensibilité et ce, peu importe la nationalité, peu importe la religion, peu importe ses convictions politiques. C’est fort, et c’était devenu si rare chez nous.
Une liberté écumée. Liberté de penser, de s’exprimer, de questionner: un symbole universel a été bafoué. On mesure combien les siècles précédents nous ont permis de vivre dans un pays libre, mais que cette liberté est fragile et ne va pas de soi.
Le deuil est grand. Nos coeurs, tout de noir vêtus, ne sont pas seuls. Plus que la France, c’est le monde qui est blessé. La mobilisation mondiale en est d’autant plus forte et poignante.
N’oublions pas non plus que, pour beaucoup hélas, ce climat de terreur compose un quotidien. Élevons-nous pour eux, élevons-nous avec eux. N’ayons pas peur de cette dictature souterraine qu’on voudrait nous imposer.
Quelle issue ? Quelle suite ?
Les amalgames sont proches, on les entend déjà arriver à grands pas. Non. Un musulman n’est pas un islamiste, un musulman n’est pas un terroriste. Tout le monde est en deuil aujourd’hui. Aucune religion ne revendique ni ne défend une telle barbarie.
Dessinateur : Marc Large
Restons unis, car une chose est sûre: nous sommes Charlie.
Par Magalie Pouillard
Collaboratrice spontanée
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