Cinq autres Grands Prix Cyclistes pour Montréal
La semaine dernière, les amateurs de cyclisme ont eu droit à une prestation sportive unique en Amérique. Vendredi et dimanche derniers, plus de 180 coureurs professionnels ont participé à la 5e édition des Grands Prix Cyclistes de Québec et Montréal, deux épreuves du calendrier World Tour de l’Union cycliste international (UCI).
Durant la course de dimanche, le maire Denis Coderre a annoncé que la Ville de Montréal s’engageait à soutenir l’évènement pour les cinq prochaines années, soit jusqu’en 2019. Cette annonce m’amène à me poser quelques questions : quel est l’intérêt d’accueillir une compétition cycliste comme celle-ci et en quoi ceci avantage les villes de Québec et de Montréal?
Tout d’abord, en quoi cette épreuve est-elle unique en Amérique? Et bien, les classiques présentées sur les circuits du Vieux-Québec et du Mont-Royal sont les seules du continent à être sanctionnées comme épreuve World Tour. Ceci veut dire que les meilleurs cyclistes au monde ont intérêt à y être présents pour obtenir de précieux points au classement du championnat de l’UCI. Ça veut aussi dire que la seule chance pour un amateur de cyclisme nord-américain de voir ses idoles est de faire le voyage ici-même au Québec.
Ensuite, les deux villes ont droit à une belle vitrine au niveau international, car ces courses d’un jour, que le public québécois a pu voir sur les ondes de TVA Sports, sont retransmises dans plus de 130 pays. En plus de regarder les ténors du cyclisme braver 17 fois la montée Camilien-Houde, le téléspectateur a aussi droit à une balade touristique de la Ville de Montréal avec des prises de vues aériennes à couper le souffle. Ce système de télédiffusion fait pour toutes les grandes épreuves du World Tour (on n’a qu’à penser au Tour de France) ressemble un peu à ce que l’on peut voir en Formule 1. L’ensemble est présenté comme une célébration du sport et de la ville qui l’accueille.
L’expression « dépassement de soi » prend tout son sens quand on voit ces athlètes se sacrifier pour rallier l’arrivée. De plus, si l’on arrive pour le départ, la longueur de la course (plus de 5 heures de course pour les 2 épreuves) nous permet de faire le tour du circuit pour voir les cyclistes dans toutes les situations.
Finalement, je dois dire félicitations au maire Coderre de s’engager à faire connaître la métropole en promettant cinq autres éditions du Grand Prix Cycliste. C’est un bon coup pour la ville et ça mérite d’être souligné. La notoriété de Montréal en tant que « ville sportive » a bien besoin d’événements d’envergure, et cette épreuve de calibre international en fait partie.
Par Tristan
Collaborateur spontané
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