Critique de film : ALLÉGEANCE de la série Divergence

[Spoiler Alert]

Tris (Shailene Woodley) et Four (Theo James) sont de retour dans Allégeance, le troisième volet de la série Divergence. Le film débute exactement où Insurgés nous avait laissés : les factions, qui séparaient les habitants de Chicago, ont été détruites et l’anarchie a commencé à prendre le dessus. Tris, Four et leurs alliés partent à la recherche de la terre promise qui se trouve derrière le mur qui entoure la ville, malgré la résistance de certains habitants.

De l’autre côté du mur, ils rencontrent le directeur de cette nouvelle communauté promettante, Tris y est surnommé la Pure et tout les autres les Endommagés. Four n’a pas du tout confiance en ce directeur et Tris, tout au contraire, se range derrière lui pour essayer de trouver réponses et solutions pour les habitants de Chicago, où une guerre civile se prépare. Sans trop en dévoiler, les réponses et solutions découvert par Tris ne sont pas du tout celles que le directeur lui avait promises et elle s’aperçoit que Four avait raison…

Source: weheartit.com

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Ce troisième volet est rempli d’action, ce que je ne condamne pas, mais les dialogues se font plutôt rares. Le premier Divergent avait beaucoup plus d’histoire et de substance, le deuxième était un bon mélange de dialogues intéressants et d’action, maintenant c’est plutôt l’action qui prend toute la place. Le scénario est simple, mais quand même efficace pour l’amateur moyen de la série comme moi. Je suis persuadé que les livres ont beaucoup plus à offrir, mais j’ai quand même bien apprécié Allégeance.

Ce film met l’accent sur l’importance de l’individualité dans une société. Dans Allégeance, les hauts dirigeants pensent que, pour maintenir la paix, tout le monde doit «fitter» dans une des cinq factions et que ceux qui ne s’y conforment pas sont dangereux et doivent être éliminés.

Source: weheartit.com

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C’est facile de créer un lien entre le Chicago de Divergent et notre société actuelle, sauf qu’ici, nos dirigeants le font un peu hypocritement et plus subtilement. Au lieu de nous diviser en groupe, on nous dit qu’il n’y a rien de plus beau et gratifiant que d’être soi-même, mais dès qu’on l’est un peu trop, on se fait mettre de côté. Tris comprend, dans ce film, que ce qui fait la beauté d’une société est bien la différence de chacun et la liberté d’être unique au lieu de vivre en silo.

Source: weheartit.com

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Finalement, Allégeance m’a plu malgré un scénario plutôt simple. Les scènes d’action étaient impeccables, le visuel était beau et les moments de suspense bien réalisés. La fin du film nous laisse entrevoir le climat de révolution qui prendra place dans le dernier volet de la série.