Donne-moi une chance de vivre
C’est dans les somptueuses salles du Windsor que c’est déroulé la 15e édition du Bal de Sainte-Justine le 18 mars. L’événement avait pour objectif d’amasser 150 000 $ pour la Fondation CHU Sainte-Justine. Avec les quelques 1000 invités présents à l’événement, le comité organisateur, les bénévoles ainsi que les ambassadeurs du Bal ont réussi à aller chercher 210 000 $ pour les enfants malades!
Selon Francisco Randez, parrain du Bal de Sainte-Justine, animateur à Rythme FM et copropriétaire du restaurant Hà ainsi que l’un des animateurs de l’émission Sucré Salé, organiser un tel événement représente un an d’implication pour tous les membres du comité organisateur, ce qui est énorme compte tenu de leur emploi du temps souvent très chargé. Randez a décidé, pour une deuxième année consécutive, de représenter le Bal, car c’est, d’après lui, son événement : « Ça fait cinq ans que je rencontre des jeunes atteints de maladie qui ont envie de vivre. Leur regard me dit : « Just give me a fucking chance to live! » C’est pour ça que je donne autant de mon temps. » Lorsque Randez parle du Bal, on sent chez lui une fougue manifeste. C’est probablement pourquoi l’entrepreneur et chroniqueur s’investie autant dans cette belle cause.
On ressent également ce besoin d’engagement chez tous les autres ambassadeurs du Bal et cette implication, elle est incommensurable. Dix personnalités des médias et du monde des affaires ce sont joint à Francisco à titre d’ambassadeurs. On a approché Pierre-Olivier Beaudoin, un chroniqueur et reporter, pour collaborer auprès de Randez dans ce projet caritatif de grande envergure en tant qu’ambassadeur. Celui qui possède sa chaine sur YouTube avec Marina Bastarache, P.O & Marina, a décidé de donner plusieurs de ses heures à Sainte-Justine, car les enfants de deux de ses proches y ont été hospitalisés. Ça va de soi que cette cause lui tient particulièrement à cœur …
Aller festoyer au Bal en s’éclatant sur la piste de danse, en trinquant auprès de ses proches ou d’inconnus, c’est bien – en fait, c’est très bien compte tenu du montant amassé pour la Fondation – cependant, je crois que nous ne devons pas omettre l’importance du don de soi. Les bénévoles ont consacré énormément d’heures pour cet événement de charité.
Nous oublions souvent la prépondérance de s’investir dans des causes qui nous tiennent à cœur, qui nous touchent personnellement. Un geste empreint de temps vaut souvent plus, sinon autant, qu’un chèque, demandez-le aux nombreux bénévoles qui ont œuvré au succès du Bal!