Ile Soniq : Tiësto était là, Molly aussi
Laidback Luke, Adventure Club, Bingo Players, Dillon Francis, Zeds Dead, Tiësto… un line-up de fou étalé sur 2 jours, 3 scènes, une île et 35 000 fêtards pour un premier festival EDM à Montréal, un epic weekend (pour faire référence à ces chandails vus sur des milliers de filles sur place) était garanti.
C’est sous la pluie que s’est déroulée cette première édition de l’Ile Soniq et, malgré tout, ce fut un succès monstre. La fille anti-drogue que je suis est passée par-dessus ses préjugés, a su ignorer les gens trop défoncés et a eu énormément de plaisir À JEUN (on ne peut pas en dire autant pour tous ; les accessoires à l’effigie Where’s Molly? étaient carrément un fléau à l’événement et ceux qui les portaient sautaient sans cesse sur place pendant des heures de temps).
Tiësto qui porte un chandail des Canadiens (ce qui équivaut à la plus grande marque de respect pour notre peuple, selon moi), Dillon Francis qui fait s’accroupir la foule au complet pour sauter tous ensemble au drop (wouhou!), des confettis dans le ciel, des feux d’artifices, tout plein de kiosques de bouffe sur l’île, des bars, des stations de recharge pour cellulaire, des filles presque toutes nues, des gars presque tous nus (qui ont tous attrapé la grippe le lendemain, parce qu’il faisait 14 degrés dehors, t’sais), des costumes flyés à profusion… Bref, tous les éléments étaient présents pour que l’on s’amuse (j’aurais rajouté des manèges personnellement, mais bon).
Le meilleur set selon moi : Bingo Players, avec des rythmes variés et des agencements puissants. Ma plus grande découverte : Iggy Azalea, car je la croyais plus pop, mais j’ai été surprise par sa présence sur scène. Mon moment fort : être si proche de Tiësto, l’un des pionniers du genre, que la bass me donnait mal au coeur. Ma plus grande déception : l’absence de Tyga (et la pluie). Ce que l’on souhaite pour l’année prochaine ? Du soleil, encore plus de gros noms et une foule un peu plus saine d’esprit, bien que c’était assez peace & love, car je n’ai étonnamment vu personne se battre.
Des mauvais comme des bons côtés, j’en retiens une expérience inoubliable et je serai fière de dire à mes enfants que « j’étais là, la première fois »! Et ils me répondront sûrement « Haha du EDM, c’est tellement vintage » (J’ai quasiment le goût de mettre toutes mes photos en noir et blanc).