McGill jette son dévolu sur…
Le gala de McGill implique la nomination des athlètes de l’année pour les Redmen et les Martlets. La prestigieuse université a jeté son dévolu sur la joueuse de basketball Mariam Sylla et sur le hockeyeur Cedric McNicholl.
Mariam Sylla a connu une saison du tonnerre dans la ligue de basketball du RSEQ. Avec une récolte de 199 points, un total de 177 rebonds et un pourcentage de lancers francs de .430, il n’est pas surprenant de voir que Sylla a été nommée pour une deuxième année consécutive sur l’équipe tout-canadienne du SIC.
«C’est clairement ma meilleure saison des trois. Ça n’a pas été toujours facile parce que la concurrence que l’on a dans notre ligue est bonne, comme l’UQAM et Concordia, dit Sylla. On a réussi à avoir une fiche de 15-1, qui est la meilleure que notre coach ait jamais eu aussi.»
La joueuse originaire de Conakry, la capitale de la Gambie, croit que le mélange d’expérience et de jeunesse ont aidé les Martlets la saison dernière. Ses Martlets ont connu toute une saison, remportant la ligue du RSEQ, puis se rendant jusqu’à la finale du championnat canadien s’inclinant contre les Lancers de Windsor.
«Du fait qu’on ait eu plusieurs joueuses d’expérience qui reviennent, puis les recrues étaient bonnes aussi. On a réussi à garder le noyau, mais on a amené des éléments qui apportent d’autres armes, ça nous a permis d’être l’équipe qui a le plus de profondeur dans la ligue.»
Sylla n’est pas seulement une joueuse de basketball talentueuse, mais elle est aussi une élève hors pair. L’an dernier, l’étudiante en pharmacologie de McGill a obtenu un GPA cumulatif de 3,76 sur 4,0, une moyenne que même des élèves «normaux» rêvent d’avoir.
«La clé, c’est vraiment l’organisation. Je dois bien planifier mon temps parce qu’il y a des mois qui sont extrêmement stressants, surtout quand on a des matchs importants, dit Sylla. J’aime vraiment m’y prendre d’avance. Ça peut sonner exagéré, mais, dès la première semaine, il se peut que je sois déjà à la bibliothèque en train d’étudier.»
Au neuvième rang des pointeurs au pays avec une récolte de 34 (11 buts et 23 passes), le centre de troisième année, Cedric McNicoll, s’est mérité le prix d’athlète par excellence des Redmen.
«Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je croyais en mes chances autant que les autres. Le hockey, c’est un sport d’équipe et non un sport individuel, et j’avais juste joué deux saisons à McGill, donc j’étais fier de remporter ce trophée-là.»
Après une bonne saison, l’athlète de Boucherville croit que les Redmen sont sur le bon chemin.
«On a gagné notre association dans la ligue de l’Ontario de l’est. On a connu une saison très constante et moi aussi de mon côté, dit McNicholl. Je considère que le programme de hockey de McGill est sur la bonne voie. Ils sont en constante progression et j’espère que ça va continuer de bien aller.»
C’est le chant du cygne pour la carrière de hockey de McNicholl. L’étudiant en comptabilité indique que la saison dernière était bel et bien sa dernière.
«Je ne sais pas encore si je vais continuer à jouer parce que je gradue en comptabilité et il y a une job qui m’attend en septembre. Moi, je vois plus cet honneur comme une récompense de toute ma carrière de hockey, après je ne sais pas si mon hockey va continuer.»
Fans des Martlets et des Redmen, est-ce que McGill a fait les bons choix avec McNicoll et Sylla?
Autre article de ce dossier spécial:
– Avec les efforts viennent les récompenses (UQAM)
Pour suivre ce dossier sur les athlètes universitaires qui se sont démarqués cette année, visitez notre section Sports demain dès 16h!
Par Tristan
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