Parce que maintenant, on peut imprimer nos cellules en 3D
La biofabrication, procédé par lequel on construit artificiellement des structures de tissus vivants, ne date pas d’hier. En effet, plus de dix ans de recherche ont été effectués dans le but d’explorer cette voie, et Biobots est un très beau résultat. Expliqué de façon simple, l’entreprise utilise une encre spéciale qui peut être combinée à des biomatériaux ainsi que des cellules vivantes dans le but de créer des tissus ou des organes miniatures. En janvier dernier, au Consumer Electronic Show, j’avais écrit à propos de la popularité des imprimantes 3D ainsi que son utilisation dans le domaine alimentaire, par Hershey’s.
Selon le cofondateur Danny Cabrera, nous n’en sommes pas au point de remplacer des organes à partir de ses propres cellules, mais les études penchent dans cette direction. Actuellement, les médicaments sont développés d’une seule façon pour des millions de personnes, mais en construisant des modèles cellulaires en 3D propres à chacun, nous pouvons les concevoir sur mesure et dès lors, améliorer de façon exponentielle le traitement.
Le projet a débuté dans un dortoir alors que les deux fondateurs allaient graduer à l’université de Pennsylvanie et portaient beaucoup d’intérêt dans l’ingénierie génétique et de tissus.
La technologie nous propulse rapidement vers de nouveaux sommets. Que ce soit les objets connectés, les voyages bientôt rendus possible dans l’espace, les livraisons par drones, BioBots ne fera pas exception dans l’évolution vers une médecine plus adaptée, plus performante et définitivement plus perfectionnée. Quelle est la prochaine étape? Contrôler à la source notre génétique afin de prévenir toutes formes de maladies héréditaires ou développées?