We Can Be Heroes : un regard décalé sur les super-héros
Qu’arrive-t-il lorsque les super-héros perdent la forme ou prennent tout simplement une retraite bien méritée après des années de lutte contre le mal?
L’artiste Martin Beck donne aux super-héros une image beaucoup plus proche de la réalité; en les imaginant pendant leur day off, on les voit dans leur vie de tous les jours et tout n’est pas glamour comme sous les projecteurs. Batman a pris du ventre et Flash, un des héros de DC Comics, ne doit être rapide que pour manger ses chicken wings dorénavant.
Plus sérieusement, à travers cette série et surtout le nom qu’elle porte, We Can Be Heroes, l’artiste démystifie le concept de super-héros, il essaie de les humaniser. Comme dirait Bowie, «we can be heroes just for one day» (ici pour la chanson). La condition physique et la force n’a rien à voir avec ce concept de héros, ce sont les choix faits chaque jour qui font de nous des héros… et d’autres jours des zéros. Notre vieux voisin que l’on croise une fois tous les 3 mois pourrait s’avérer être un héros, tout comme toi un de ces jours. Comme on n’a plus 10 ans, on sait que les super-héros, tout comme le Père Noël, ça n’existe pas vraiment; les vrais héros sont discrets et nous entourent.
«A working class hero is something to be.» Une citation de John Lennon cette fois, qui se prête parfaitement à l’interprétation de cette série photographique reprenant des personnages populaires sous les traits de personnes normales. Nous sommes parfois des héros pour notre entourage, notre famille, nos amis…
Martin Beck écrit sur son site: «everyone is a superhero».
Par Bidou
Collaborateur spontané
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