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Pas facile de choisir son avenir

Par Marine Villomé – le dans Bien-être
Y'a deux sortes de personnes : celles qui savent depuis leur naissance ce à quoi leur avenir ressemble, et celles qui n'en ont aucune idée. Moi, je faisais partie de la première catégorie. Et pourtant.

J’avais un plan bien défini

J’ai toujours voulu aller à l’université. Y’avait pas de questions. Je ne voulais pas faire de DEP ni de technique, et il était hors de question de m’arrêter au secondaire 5. Mon plan de vie était écrit dans le ciel : rentrer à l’université en traduction (c’est trois ans d’études), obtenir mon diplôme pour ensuite travailler en Europe, et voyager par la même occasion. C’était inimaginable que je finisse le restant de mes jours au Québec. Je voulais juste découvrir le magnifique continent qu’est l’Europe. Mon plan était parfait. Et mes amis avaient tous un peu une idée de où ils s’en allaient. Fallait bien que je me décide aussi. J’étais sûre et certaine que c’est ce qui devait arriver.

Quand je suis arrivée au test d’entrée, vers mes 18 ans, j’étais nerveuse. Je n’étais pas prête à rentrer à l’université, je vivais une période trouble dans ma tête. J’étais déprimée et toute ma volonté était partie. Mon plan de vie n’était plus aussi bon qu’il m’avait paru quelques années plus tôt. J’avais encore envie de rentrer en traduction, bien entendu, mais je ne me voyais pas réussir. Pourtant, tout le monde m’encourageait. Je n’ai jamais manqué d’amour à ce niveau. Mes parents ont toujours été là pour moi. Malheureusement, j’ai coulé ce fameux test.

Je ne savais plus ce que je devais faire

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À l’époque, je voyais cet évènement comme un horrible échec. Ma vie entière était gâchée, je n’avais plus d’avenir, plus de carrière, plus d’opportunités. C’était fini.

Je suis alors partie pendant un temps en France. Mes grand-parents y vivent, et ils m’ont accueillie pendant quelques mois. J’ai pu remettre mes idées en place. Ça m’a fait du bien.

Quand je suis rentrée au pays, je me suis inscrite au baccalauréat en langue française et rédaction professionnelle. J’ai été acceptée. Ça été une petite victoire. En plus, j’avais la possibilité d’apprendre la traduction en concentration. Je me suis dit que c’était juste un accident de parcours. Et que finalement je réussirais à faire de la traduction et à m’envoler pour l’Europe.

Mon plan a changé

Au fil du temps, mon intérêt pour la traduction a finalement baissé. J’aimais encore les langues, mais mon plan de vie avait changé. Je n’ai aucun plan pour ma vie future. Je finis mon baccalauréat en décembre, mais je ne planifie pas de rentrer sur le marché du travail aussi tôt. Je vais voyager, découvrir le monde. Je vais accumuler les expériences et les souvenirs. Oui, il faudra un jour que je me place, mais ce temps n’est pas venu. Je suis encore jeune, trop jeune, peut-être.

C’est normal de ne pas toujours savoir ce que l’on va faire plus tard. La plupart des gens changent leur parcours à mi-chemin. Et c’est bien comme ça. Si tu n’es pas certain d’être heureux dans ton domaine, autant le changer. Si tu n’es pas prêt, ne fonce pas tout de suite. Prends ton temps, profite de la vie, tout arrive à point. On a tous un parcours différent. Reste à savoir si tu es heureux dans le tien.

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