La Bacchanale X Les Nerds
a rencontré récemment les gars de La Bacchanale pour discuter avec eux de leur aventure, des projets à venir et savoir un peu mieux comment ces grands fêtards s’approchent de leur rêve tout en s’éclatant.
Pssssttt il y a un concours avec 2 billets à gagner plus bas !
« La Bacchanale : Un festival le temps d’une soirée »
Pour commencer, qu’est-ce que la Bacchanale et qui êtes-vous ?
Depuis maintenant un an et demi, la Bacchanale cherche à changer les codes de l’événementiel en imposant sa propre conception d’une expérience intitulée « un festival le temps d’une soirée ». Cette expérience consiste à plonger ses participants au sein d’un univers immersif et interactif, et où chacun devient acteur et non plus spectateur de sa soirée. Toute personne ayant participé à l’un de nos événements aura vécu une expérience atypique et gardera en mémoire ce qu’une Bacchanale implique. Nous sommes une équipe de 5 personnes, anciens étudiants de l’UQAM, HEC, Polytechnique et Concordia. Jérôme s’occupe de l’aspect photo et audiovisuel, Adrien et Victor du booking Dj et de la conceptualisation, François de la production et de la technique et enfin, Martin du marketing, de la communication et des relations publiques.
Comment a démarré l’aventure Bacchanale ?
En fait, l’aventure a démarré avec l’anniversaire de Victor. On a organisé une soirée dans une salle Hippie avec des peintures fluorescentes et open bar. On avait grave trippé dessus et sur la mise en place d’un concept. 300 personnes sont venus. De là, on s’est dit: « Tiens pourquoi ne pas faire venir les artistes que l’on aime et organiser la meilleure soirée possible? » On venait d’arriver à Montréal et on aimait pas trop les soirées en club. On faisait beaucoup de loft partys, mais on trouvait qu’il manquait un truc. En fait, on retrouvait pas les expériences que l’on avait vécues et l’aspect d’aller au delà d’une simple « soirée festive ». On a donc lancé l’« Art de la Bacchanale » en Septembre 2012, 2 salles, 2 ambiances, 8 djs, open bar avec beaucoup d’arts et de visuels. On a donc crée une OBNL (organisme à but non-lucratif) avec pour mission de provoquer les sens et l’imaginaire des personnes et ce, en créant des événements immersifs « hors du commun ». Pour cela, nous mettons en avant toute une série de thématique atypique axée sur l’interaction entre la musique électronique et l’art. À chaque événement, nous créons une atmosphère différente afin d’attiser l’effervescence et la curiosité de nos participants.
Parlez-nous du concept de la Bacchanale …
« Créer une expérience immersive et unique aux frontières de la fantaisie, de l’art et de la musique. »
La Bacchanale, c’est une expérience. On essaie de développer un nouvel art, qu’on nomme entre nous « l’Art de la fête ». En fait, on essaie vraiment de créer une communauté, une ambiance, un endroit intemporel où on se sent bien à l’intérieur, qui développe nos sens et où l’on peut être qui l’on veut. On crée à chaque fois des expériences immersives, atypiques, développées sous une thématique précise. La Bacchanale, c’est quelque chose d’éphémère qui revient toujours sous différentes formes et qui va favoriser notre évasion, notre oubli de notre train train quotidien. En fait, à nos yeux, on ne considère pas la Bacchanale comme un promoteur; on veut refléter un mode de vie et une manière de penser. Ce que nous faisons est à l’avant-garde d’un mouvement de plus en plus perceptible où la jeune génération cherche à créer et consommer par elle-même les produits qui lui plaisent. Si tu regardes ce qui se passe à Londres, Paris ou Berlin, c’est fou tous les concepts liés à la musique électronique qui sortent. On s’inscrit dans ce mouvement.
« Ce n’est pas un concert, ce n’est pas une soirée, c’est une Bacchanale »
Et le logo, ça vient d’où ?
(rires) L’idée d’éléphant, c’est un ami qui nous a proposé une cover avec un éléphant et on l’a bien aimé. On l’a customisé, ça nous représentait bien. Pour nous, ça évoque le fait qu’on crée quelque chose qui n’existe pas, et que, porté par notre passion, on se pose pas trop de questions, on fonce tout droit et on casse un peu les portes du milieu de l’événementiel. En fait, on est littéralement à fond dans notre trip, 24 heures sur 24 les pensées dedans. Les valeurs que dégagent l’éléphant suffisent très bien à nos yeux pour tout résumer.
Parlez nous des soirées Super Flu et NOX qui s’en viennent.
On s’est lancé dans deux paris un peu fou pour le mois de juin, mais qui nous font kiffer à fond, sur deux thèmes et atmosphères différentes.
Le 20 juin, on revient en partenariat avec nos bros de Citizogic avec qui on passe de nombreuses soirées, et on voulait faire quelque chose à 2. Et donc pour Super Flu, on prend un concept underground, on a trouvé un studio de cinéma dans lequel il n’y a eu aucune soirée encore et on va customiser la salle via le collectif des Av-exciters, venus d’Europe, qui préparent des visuels 3D spécialement pour l’événement. Il y aura donc Super Flu qui vient d’Allemagne et Pluie/Noir Soundsystem qui est un label portugais. Pour l’ouverture, il y aura Jesse Voltaire et Djox, de 22h à 7h. AH ! Et aucune adresse de l’événement ne sera communiquée : il faut se rendre au métro Place St-Henri puis ensuite suivre les éléphants .. le trajet est pas si long, ça devrait aller!! (rires)
Le 28 juin, on revient avec le plus gros projet qu’on ait jamais fait. On en parlait depuis déjà 1 an et demi, et c’est un rêve pour nous. On vous présente THE NOX PROJECT. 10h de musique à la SAT, de 17h à 22h sur la terrasse, puis à partir de 22h à la Satosphère, dôme immersif de 360°. On reste sur notre concept: un festival le temps d’une soirée, mais on lance quelque chose que personne n’a encore jamais fait. Pour l’occasion, on a fortement travaillé sur une cohérence du line-up et voulu insister sur les performances live dans le dôme. Il y aura donc le collectif Booma, Sid le rock qui est un canadien qui habite à Berlin et qui revient spécialement pour l’occasion ainsi que Egokind, découvert à la Berlinoise l’an dernier et John Tejada qui avait fait l’ouverture au Mutek et qui revient pour la deuxième fois à Montréal. On profite de ces événements là pour mettre en avant les artistes locaux. Fassii et Chiino qui sont 2 artistes qu’on adore ainsi que Forrest.
Au niveau des Vjs, on bosse avec les pointures de Montréal qui ont été exposés au Mutek_IMG, TiND et Diagraf.
Le trailer arrive bientôt, tenez-vous prêt !!
Votre meilleur souvenir depuis le début de la Bacchanale ?
On m’a dit quelque chose récemment qui m’a vraiment fait plaisir , c’est John Hatz, le fondateur de I love Neon, qui est venu sans qu’on le sache à Movement. On l’a rencontré il y a 1 mois et il nous a dit: « Les gars, vous m’avez inspiré pendant 5h, j’me suis complètement évadé, j’ai eu l’impression de rentrer dans un monde à part, de vivre une véritable expérience. Ça m’a rappelé mes débuts ! Le pire dans ça, c’est que vous avez réussi à le faire sans gros line-up et 700 personnes sont venues ».

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants-entrepreneurs ?
C’est con à dire, c’est même cliché, mais faut faire ce que t’as envie de faire et surtout ne pas le faire pour l’argent. C’est pas l’argent qui motive parce quand tu gères un événement d’une salle vide, tu dois gérer le booking, la promo, la programmation, le vestiaire, la construction du bar, la gestion de personnes c’est un travail de chien et même coller les affiches .. il faut tripper !
Il faut pas avoir peur d’ouvrir les portes devant soi, car au fur et à mesure quand tu réalises quelques chose tu te dis qu’il y a la possibilité de faire plus gros. C’est comme ça que tu grandis en prenant le risque de toujours vouloir faire un peu plus.
CONCOURS
Les Nerds et La Bacchanale vous offrent deux places pour la soirée Super Flu du 20 Juin!
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Par Bidou
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