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La virtual startup, un concept dont tu dois parler à ton boss!

Par – le dans Bien-être
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Certains préfèrent la sécurité, alors que d’autres carburent aux risques. Certains sont entrepreneurs, alors que d’autres sont intrapreneurs. L’univers des startups est souvent caractérisé par de l’instabilité, des défis, mais aussi par des opportunités de croissance, par le sentiment que nos décisions ont un impact direct sur la rentabilité de l’entreprise. Probablement parce qu’on peut y agir en constante collaboration très serrée, phénomène qui caractérise la génération Y.

Dans les grandes entreprises, c’est une mentalité très différente. Souvent dirigées par des générations plus vieilles, on s’y sent un peu comme un numéro et on ressent très peu l’impact des gestes que l’on pose sur la rentabilité de l’entreprise, à moins que notre titre ne se termine par exécutif. Décourageant certes, mais il est possible de modifier les règles du jeu. Avec l’avènement très popularisé du concept de startup et l’accroissement de la compétition au niveau international, les grandes corporations ont changé leur fusil d’épaule et sont davantage ouvertes à mieux collaborer avec des startups.

Cela libère une énorme fenêtre d’opportunités pour quiconque désire marier l’univers startup et l’univers corporatif. En d’autres mots, si tu désires quitter ton emploi pour démarrer une entreprise dans le même domaine, je t’invite à considérer le nouveau concept connu sous le nom de virtual startup.

Ce nouveau concept s’insère dans une nouvelle dynamique corporative.

Si tu as le moindrement été impliqué dans l’univers corporatif et des startups, tu as probablement remarqué que la différence fondamentale se situe dans le fait que la startup tente de créer un nouveau type de modèle d’affaires, alors que la grande entreprise capitalise sur celui-ci afin d’être plus rentable et compétitive. Si tu as déjà eu l’opportunité de lire le livre The Innovator’s Dilemma, tu as probablement compris qu’une grande entreprise doit tenter de défier son propre modèle d’affaires, afin d’éviter d’être déclassée par la compétition et d’être envoyée dans le plus profond des abysses. Nous pouvons faire le parallèle avec le modèle de la «Courbe S» popularisé par Clayton M. Christensen, à travers son ouvrage mentionné précédemment, qui s’appuie sur le principe que la magnitude de l’amélioration de la performance d’un produit à travers une période donnée ou selon l’effort d’ingénierie investie, est sujet à différer à mesure que la technologie évolue. En d’autres mots, les balbutiements de la nouvelle technologie vont être relativement lents, mais à mesure que celle-ci progresse et que nous la maîtrisons davantage, son rythme d’évolution va hausser de façon exponentielle.

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Source: The Innovator’s Dilemma

L’inhabilité d’une entreprise à anticiper les nouvelles technologies à travers une période donnée est l’une des principales causes d’échec chez les firmes établies, mais constitue à la fois une porte d’entrée pour les nouvelles entreprises. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Personne ne veut se retrouver dans la position de Taxi Montréal contre Uber, et les grandes entreprises sont de plus en plus conscientes qu’elles doivent innover pour rester dans la course. Prenez par exemple la création d’Alphabet par Google Inc. Cette création avait pour ultime but d’alléger leur structure et de la rendre plus souple afin de générer plus d’innovation, de réduire la taille des équipes et d’éliminer la bureaucratie qui peut s’avérer être un frein au développement d’idées.

Bien qu’il puisse paraître simple d’entreprendre à l’intérieur d’une entreprise (accès au capital humain de façon instantanée, potentiel budget à investir sans avoir à chercher des investisseurs, structure organisée etc.), en pratique c’est une toute autre histoire. En réalité, tous les travailleurs sont généralement occupés à faire en sorte que les produits et services actuels prospèrent de façon positive. Ils sont investis intellectuellement et émotionnellement dans le modèle d’affaires actuel, les canaux de ventes sont déjà préétablis et l’équipe marketing connaît son market fit et ses principales caractéristiques, et le talent de ses professionnels est adapté en fonction de ses produits et des services qu’elle offre. La cerise sur le sundae, c’est que personne n’a le temps de se déconnecter et de travailler sur de nouvelles idées.

Le résultat: les entreprises procèdent à des acquisitions de petites entreprises qui sont généralement plus créatives et innovatrices, car c’est leur porte d’entrée vers la profitabilité.

Créer une virtual startup

En théorie, une virtual startup est un groupe autonome, à l’intérieur d’une entreprise déjà établie, qui agit comme un générateur et un validateur de modèles d’affaires. L’idée est de créer assez de séparation entre l’entreprise-mère et le groupe, afin que celui-ci puisse formuler des nouvelles hypothèses, faire des expérimentations et pivoter lorsque nécessaire.

Une virtual startup applique le même modèle de base qu’une startup traditionnelle : engager une équipe, développer un produit minimum viable, tester le produit pour identifier le market fit et déterminer si le produit est idéal. Une fois qu’un modèle viable a été identifié, la startup se transforme en unité d’affaires sous l’entreprise-mère. En pratique, les lignes ne sont pas aussi bien définies, mais il y a clairement d’immenses avantages liés à cette pratique… qui apporte également son lot de désavantages.

Le principal avantage de la virtual startup versus la startup traditionnelle, c’est que la virtual startup n’a pas nécessairement besoin d’effectuer une recherche accrue de capital. Lors du démarrage d’une startup traditionnelle, lever des fonds constitue l’une des principales préoccupations de l’entrepreneur, mais en est moins une dans la virtual startup. Cependant, et vous l’avez probablement vu venir, le désavantage est qu’aucune part de l’entreprise n’est donnée au groupe qui s’en occupe, alors que ce qui motive habituellement les fondateurs et/ou cofondateurs est justement de posséder une partie de l’entreprise. Une grande corporation avec une valeur existante offre souvent des programmes d’actions/options pour conserver la loyauté et la haute performance des employés, mais ça ne pourra jamais égaler une startup traditionnelle. Les grandes entreprises offrent des salaires, mais ce qui est véritablement motivant dans un projet entrepreneurial, c’est de savoir que le 20% que tu possèdes de l’entreprise vaudra peut-être 4 millions dans 3 ans, ce que l’entreprise-mère ne peut offrir. Enfin, le groupe impliqué dans une virtual startup n’a pas à se préoccuper de trouver un bureau et opère généralement avec des assurances, une structure de paie et des ressources humaines déjà établies.

Le concept de virtual startup est essentiel si une entreprise désire survivre à travers les années. Nous l’avons vu avec Alphabet et Google ou Facebook et Creative Lab. L’univers dans lequel notre économie évolue fait en sorte que nous devons innover. Il est donc fondamental de constamment garder cela sur sa carte. Si vous êtes du style créatif et que vous croyez posséder une idée qui pourrait changer la façon dont l’entreprise pour laquelle vous travaillez opère, pourquoi ne pas considérer un pitch sur la virtual startup à votre boss?

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