Le pire mois de l’année: guide de survie

Je déteste le mois de novembre. Je crois qu’au Québec, il n’y a pas de mois plus moche que le mois de novembre. C’est juste horrible. La partie cool de l’automne est finie (les feuilles de couleur, l’Halloween, le temps frais pas encore trop froid), mais l’hiver n’est pas encore là avec sa jolie neige et les célébrations de Noël. Il fait froid, gris, il pleut et on est sans espoir, sachant qu’on a encore tout l’hiver à passer à travers et qu’on en a déjà marre de se geler le bout des doigts.

Mais ce n’est pas une raison pour se laisser abattre ! Voici quelques trucs pour survivre au mois de novembre.

Gérer le manque de soleil

Voilà un truc assez dur sur le moral qui ne dépend pas du tout de ce qui se passe dans notre vie : comme les jours raccourcissent, il est facile de tomber en carence de vitamine D, ce qui n’aide pas à se sentir bien dans sa peau.

Normalement, notre corps absorbe énormément de vitamine D grâce au soleil ; en automne et en hiver, il est important de trouver des solutions de rechange. On peut prendre des suppléments de vitamine D tout simplement ou, encore mieux, consommer plus d’aliments qui en contiennent beaucoup. L’huile de foie de morue est la championne à ce niveau, mais je peux comprendre que ce ne soit pas super tentant de l’intégrer à notre alimentation. Par contre, plusieurs poissons en contiennent beaucoup également (le saumon, la truite, le hareng, le thon en conserve), de même que les œufs, le lait et le foie de veau. Le lait de soya peut aussi être une bonne alternative pour les végétaliens.

Ne pas tourner le fer dans la plaie

Je sais, l’album « Dehors Novembre » de Dédé Fortin est thématique, mais ce n’est pas une raison pour l’écouter en boucle pendant tout le mois. Même s’il peut être tentant d’écouter de la musique qui s’accorde avec le temps, ne pas écouter trop de musique triste peut s’avérer un meilleur choix pour le moral.

De la même façon, il est important de ne pas se démotiver de faire les choses qu’on aime en novembre. C’est vrai que faire du jogging ou même prendre une marche sont soudainement des activités bien moins tentantes avec le mauvais temps, mais couper dans l’exercice physique, l’air frais ou simplement les activités qui nous font du bien, c’est un peu comme se tirer dans le pied. Le mauvais temps nous affectera beaucoup plus si, soudainement, on se retrouve oisif et que l’on perd nos bonnes habitudes.

Se donner des objectifs

Un autre problème avec novembre, c’est qu’il ne contient pas grand chose. L’Halloween est finie, le rush de mi-session aussi, Noël c’est pour plus tard, tout comme le rush final à l’école. Du coup, novembre est un mois qui se contente de passer, sans but particulier. On devient alors une victime passive du temps gris.

C’est pour ça que c’est important de se donner des objectifs, des dates limites pour des projets : comme ça, le mois ne se contentera pas de passer dans l’attente qu’il finisse enfin, on vise maintenant quelque chose, un accomplissement qui se déroulera à date précise. Les jours passent toujours plus vite à ce moment-là.

Et voilà ! Il y a moyen de passer à travers le mois le plus triste de l’année en gardant le sourire, et en se rappelant qu’après tout, novembre n’est pas plus long que les autres !
Par Valérie JB
Collaboratrice spontanée

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