Mes romans, mes amours
Mon amour pour la lecture a commencé lorsque j’avais 7 ans. Mon père était allé me chercher à l’école et m’avait dit : «J’ai une surprise pour toi, elle est dans l’auto!». Quand on a 7 ans, on s’attend à une poupée ou à un jouet ; on ne s’attend pas à la trilogie du «Seigneur des anneaux» de Tolkien, en format de poche…
La lecture est et restera pour moi un endroit où tous les possibles coexistent ensemble, un endroit où l’éveil intellectuel est plus que suscité. J’espère qu’il en est de même pour vous.
Un blogueur que j’apprécie beaucoup, Jeremie Romain, a cité John Waters dans un article paru en mars 2015. J’aimerais reprendre sa citation (que je trouve fabuleuse) : «If you go home with somebody, and they don’t have books, don’t fuck ’em!». Comme quoi, la lecture est également attirante pour plus d’un et on ne peut plus révélatrice…
J’ai concocté pour vous mon top 5 des romans lus à VIE! Ce ne fut pas un choix aisé : j’ai dû éliminer bon nombre de chefs-d’œuvre ou de romans coups de cœur pour mener à bien ce projet d’envergure.
1. Jonas Jonasson, «Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire», (2009)
Le jour de ses 100 ans, Allan Karlsson décide, tout bonnement, de fuguer de sa résidence de vieux pour partir à l’aventure. Il y fera des rencontres singulières qui peupleront ses derniers jours d’histoires farfelues.
Dans ce roman, l’auteur suédois dépeint un héros attachant à la vie rocambolesque. On ne peut que dévorer les pages de ce récit où humour et actions s’entremêlent à bon escient tout au long du récit.
2. Amélie Nothomb, «Acide sulfurique», (2005)
Ce quatorzième roman de la prodigieuse auteure belge dépeint le récit de Pannonique, aka matricule CKZ 114, prise contre son gré dans une émission de télé-réalité pour le moins particulière. Effectivement, l’émission «Concentration» reproduit un camp de concentration.
Nothomb est reconnue pour son excentricité, mais également pour son côté dénonciateur, côté que j’apprécie énormément dans ce roman «choc», où le voyeurisme social est exposé et critiqué sans détour.
3. Boris Vian, «L’Écume des jours», (1947)
«L’Écume des jours» est, selon moi, un des plus beaux chefs-d’œuvre que la littérature nous ait offert au vingtième siècle. Fantaisiste et dramatique à souhait, vous vous devez de vous y plonger au moins une fois dans votre vie.
C’est dans un univers on ne peut plus poétique que le romancier, également musicien de profession, nous transporte, tout en jouant sur des thématiques telles que la maladie, l’amour, la religion et le monde du travail. On sent, au fil des pages, l’influence que le jazz a eue sur son écriture et c’est tout à fait délectable. Un roman à dévorer encore et encore!
4. Anna Gavalda, «Ensemble, c’est tout», (2004)
Ce roman d’Anna Gavalda est une rafraîchissante ode à l’amour et à l’amitié. Les personnages qui évoluent dans l’univers d’ «Ensemble, c’est tout» ont leur lot de petits malheurs, mais savent qu’ensemble, tout est beaucoup moins dur, moins pénible, et le bonheur semble donc plus à portée.
Anna Gavalda nous donne une œuvre touchante, pleine de belles vérités sur la vie, l’amour, l’amitié et l’espoir. C’est, littéralement, un baume pour le cœur, surtout en des temps froids comme ceux de la saison hivernale.
5. Frédéric Beigbeder, «L’amour dure 3 ans», (1997)
Ce roman autobiographique de Beigbeder est un des ouvrages qui, de mémoire, m’a le plus déconcertée dans ma vie (si on oublie «Feu pâle» de Vladimir Nabokov). J’ai ri, j’ai pleuré, je suis restée médusée, puis complètement désabusée, et ce, en moins de 200 pages !
« L’amour dure 3 ans » raconte les aventures amoureuses de Marc Marronnier ainsi que, vous vous en doutez bien, sa vision de l’Amour. Au programme : sexe, amour (évidemment), trahison, mariage et encore plus. Un vrai soap opera … sans le drama exaspérant propre aux histoires d’amour cucul.
Vous, quel est votre top 5 ?
