Mode + Gestion = Chronopolis: retour sur le défilé
Le défilé mettait en avant plan des marques québécoises (super belle initiative de l’équipe organisatrice, qui n’était constituée que de trois personnes, soulignons-le). L’équipe de mannequins était composée uniquement d’étudiants et leur professionnalisme était remarquable !
Un concours de créateurs avait également lieu. Nous avons eu droit aux créations de 5 designers de l’École supérieure de mode de Montréal et de l’École des sciences de la gestion. C’est Stéphanie Vaillancourt qui s’est vu remettre une bourse de 150 $ pour ses créations originales. Félicitations !
Selon moi, le seul petit (et minime) hic de la soirée est que le défilé était (légèrement) trop long. La passerelle en « L » faisait en sorte que chaque sortie durait un bon moment. Cependant, le bar à bonbons (a volonté ! Ahhh !) et les macarons ont fait en sorte que ce léger détail s’est rapidement évaporé de mon esprit.
Découvertes
Le défilé mettait en avant plan beaucoup de « brands émergents » qui gagnent réellement à se faire connaître sur la scène de la mode montréalaise. Voici les designers qui ont conquis mon coeur:
Des Rosiers
J’ai été impressionnée par le style original et innovateur de la marque. Les coupes épurées donnent une allure sophistiquée aux vêtements, alors que les imprimés les rendent accessibles pour un look de tous les jours. Aucune prétention pour ce qui est des tissus, le coton est majoritairement utilisé pour l’ensemble des pièces. Un look très original qu’on ne voit pas souvent dans la rue.
Bonvilain
Nouvellement arrivé sur le marché de la mode québécoise, le brand mélange street wear, style décontracté et confort. Bien qu’on a vu plusieurs nouvelles marques émergées avec la tendance du sweat shirt, les designs et les prints de Bonvilain font en sorte qu’elle se démarque des autres ! Personnellement, j’ai eu un gros crush pour leurs casquettes !
Mimi Hammer
Nous avons eu droit aux traditionnelles sorties de maillots de bain qui réchauffent la soirée, soudainement la température de la pièce a augmentée de 10 degrés (littéralement !). Même si les maillots pour hommes étaient très bien présentés, c’est pour les maillots pour femmes Mimi Hammer que j’ai craqué. Coup de foudre pour les deux pièces tailles hautes, qui rappellent les années rétro où l’on ne montrait pas trop de peau (beaucoup plus sexy qu’un tiny mini bikini, selon moi). Les teintes allaient du pastel aux couleurs vives. Pour ce qui est des tissus, on a pu y apercevoir des petits pois, les prints animaux (des chats ! Aww !) ainsi que des motifs tribaux.
En somme, belle réussite pour Chronopolis ! Le défilé prouve qu’il est possible d’unir les forces de deux écoles, afin de créer un produit final des plus remarquables !