Du streetwear made in…DRUMMONDVILLE?
Les initiations à l’université, c’est l’occasion de rencontrer plein de gens intéressants qui viennent de milieux différents, qui font des choses uniques et qui surprennent. C’est le cas de Gabriel Bachand, un créateur de mode masculine prometteur avec qui je me suis entretenu.
Mais qui est-il?
Originaire de la petite ville d’Asbestos, il déménage à Drummondville à l’âge de 13 ans ou il vit sa première expérience urbaine. Créatif de nature il touche un peu à tout et dès l’âge de 15 ans il plonge dans le monde de la mode en travaillant dans un skate shop pour lequel il deviendra acheteur un an plus tard! Sentant qu’il pouvait percer dans le domaine, il lance KATA sa première ligne de vêtements, une collection complètement différente de ce qui se trouvait déjà à Drummondville; faisant de lui un créateur au style unique. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il réalise que sa différence n’est pas une faiblesse, mais une force. Gabriel prend donc confiance et ses créations explosent.
Ses inspirations
D’abord inspiré par le streetwear conventionnel, le style de Gabriel évolue après un séjour en France où il découvre le glamour parisien. C’est cette expérience de vie combinée à sa passion pour l’histoire qui vont pousser le jeune designer à incorporer l’expression «NOBLE» à ses créations.
Après avoir touché un peu près à tout, Gabriel se dit maintenant plus cohérent avec des collections qui suivent un courant stylistique plus précis s’inspirant du Dark fashion tout en gardant une touche streetwear (silhouettes plus allongées, mélange des textures, layering).
Sa motivation
«Persister à être différent. Ce n’est pas nécessairement pour me vanter, mais c’est dur de ne pas se conformer. Créer c’est un besoin et ce besoin est une grande source de motivation. »
Et pour le futur?
Récemment emménagé à Montréal, Gabriel veut intégrer cette nouvelle expérience du milieu urbain à ses collections pour faire quelque chose d’encore plus marginal afin de choquer le plus possible. Un de ses plus grands objectifs est d’ailleurs de ne plus toucher à la production de masse et de travailler avec des patronnistes et des couturières pour avoir accès à des tissus plus nobles.
Pour le suivre :
Instagram & Twitter @Lord_Bachand et sur tumblr: ici
Par Fabrizio Bazo
Collaborateur spontané
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