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Cela s’épelle P-R-O-C-R-A-S-T-I-N-A-T-I-O-N

Par Audrey X – le dans Bien-être
Lors du premier article d’une série de trois abordant ce phénomène qui semble prendre une ampleur considérable chez les étudiants, je suggérais des pistes de solutions pour contrer le fléau en question. En effectuant mes recherches, je suis tombée sur quelques informations intéressantes. Voici donc sept faits divers sur cette véritable calamité sociale qui peut s’avérer être un désastre en période de fin de session.

1. La procrastination est…

Selon l’Université de Moncton (2014), «ennemie de la motivation, la procrastination est la tendance à remettre au lendemain. Cette habitude est souvent la bête noire des étudiantes et des étudiants.» En effet, on peut dire que nous, les étudiants, sommes bien souvent PEU motivés à achever nos travaux de session. Tsé quand le ménage de ta chambre t’apparait plus intéressant que produire ce papier sur la psychologie 101 des babouins dans la forêt XYZ, c’est que, cher ami, tu es clairement en train de procrastiner.

2. La procrastination n’est pas…

Selon Linteau (1998), elle n’est ni un signe de paresse ni de mauvaise volonté. Il s’agirait d’un mécanisme de défense dont le but serait de nous protéger de notre peur de l’inconnu. Les examens et les travaux causent généralement de l’anxiété chez l’homo universitariu. Lorsque nous nous arrêtons un moment pour réaliser d’autres tâches, c’est que notre cerveau a besoin de ce moment de relaxation pour remettre nos idées en place.

3. Il serait donc bon de procrastiner?

Oh là! Je te vois déjà aller avec tes grands sabots. Ajoute «un peu» à ce dernier fait, car, comme toutes choses dans la vie, cela prend un juste milieu. Mais, il est vrai que procrastiner (lire: se reposer) peut avoir du positif sur ton travail lorsque tu le reprendras. Ainsi, il faut parfois s’arrêter pour mieux repartir.

4. Problème de «self-control»

Plusieurs chercheurs (p.ex. O’DOnogue et Rabin [2001]; Steel [2007]) se sont penchés sur la chose et affirment qu’il s’agit d’une forme courante et pernicieuse de l’échec à réguler soi-même. En réalité, il apparaît que, lorsque nous procrastinons, c’est que quelque chose de plus profond se cache sous ce comportement.

Voici un schéma pour illustrer mes propos :

Dessin procrastination - icebergiceberg

5. La procrastination dépend de…

Selon Lay (1986), elle aurait trois facteurs.

  1. Notre estime de soi
  2. Notre niveau d’énergie
  3. Notre besoin d’accomplissement

Ce faisant, lorsque nous avons une faible estime de nous, c’est que nous ne croyons pas en nos capacités. Quand nous commençons à rédiger notre travail, tout ce que nous écrivons nous semble mauvais ou sonne faux. Se faire confiance implique de laisser de côté des petits détails qui, sur le coup, pourraient nous apparaître «minables». Après une courte réflexion, ces derniers pourraient s’avérer bien plus pertinents que nous ne l’aurions cru au départ.

6. Attention, la dépression vous guette peut-être

Je fais un gros bémol à ce dernier fait. Il est vrai que plusieurs chercheurs expriment des inquiétudes quant à la procrastination, car elle pourrait s’avérer dangereuse pour la santé mentale. Certains procrastineurs ont fini par devenir dépressifs avec le temps et cela, mes amis, c’est du sérieux. Toutefois, écouter un épisode d’une série accrocheuse de temps à autre, faire le ménage de son appartement, sortir à l’extérieur pour aller explorer les rues de ta ville ou encore, visionner des vidéos de chats ne font pas de nous des PROcrastineurs. Il n’y a rien de malsain à prendre du temps pour soi. Comme il est mentionné plus tôt dans cet article au point 2 et au point 3, il peut être bon de s’arrêter un moment.

7. Il a déjà été bien vu de procrastiner!

À l’époque des dandys et de l’aristocratie pure et dure, entre le 17e et le 18e siècle, il s’agissait d’un véritable mode de vie. Moins on en faisait, plus on était «dans le coup». Mais plus maintenant. De nos jours, procrastiner semble davantage vu comme une mauvaise habitude. Cependant, lorsqu’on avoue à demi-mot, un sourire gêné aux lèvres, qu’on a procrastiné toute la fin de semaine à nos pairs, ces derniers se montrent bien souvent compréhensifs face à ce comportement très «21e siècle».

Sur ce, je vous quitte. Il faut que je trouve un moyen de me rendre au 17e siècle; créer une machine à voyager dans le temps (au lieu d’avancer mon mémoire de maîtrise) va me prendre un temps considérable.

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