La Frousse autour du monde : et moi, je pars quand?

En 2004, Bruno Blanchet vend tout ce qu’il possède et part à la découverte du monde, le sac au dos. Chaque semaine, il publie alors une chronique dans le journal La Presse où il relate ses aventures rocambolesques. La Frousse autour du monde est le recueil de toutes ces chroniques parues au fil des ans. Souvenirs de voyages, anecdotes et photographies agrémentent le tout et font des quatre tomes de véritables petits joyaux. Le visuel des livres est unique et nous fait plonger dès la première page dans l’univers éclectique de l’auteur.

Bruno nous présente ses pérégrinations avec une bonne dose d’humour et d’autodérision dans un style qui lui est propre. Il est impossible de terminer La Frousse autour du monde sans s’être esclaffé à quelques reprises dans le salon, dans le métro ou en attendant un rendez-vous chez le dentiste. Bruno Blanchet semble avoir une facilité déconcertante à se placer dans des situations délicates, mais il n’en est que plus attachant!

Bruno Blanchet

L’auteur de La Frousse autour du monde est aux antipodes de ces touristes pressés de tout voir et qui, souvent, finissent par passer à côté de l’essentiel : les habitants locaux. Bruno Blanchet, lorsqu’il arrive dans un pays, s’assied à l’aéroport ou à la gare pour s’imprégner du rythme de la faune locale. Les réflexions qui s’ensuivent valent parfois leur pesant d’or. « Voyager léger, c’est aussi voyager le cœur en paix, et pas sous haute tension. », écrit-il. Le clown et le poète qui sommeillent en lui ont chacun leur place dans ce livre, pour le plus grand bonheur des lecteurs!

Alors que le chroniqueur nous relate ses aventures aux quatre coins du monde, une seule pensée nous trotte dans la tête : et moi, je pars quand? La soif de découverte de Bruno Blanchet est contagieuse et sa philosophie de voyage, inspirante. Des conseils, il en donne peu, il préfère laisser ses lecteurs expérimenter. Son principal conseil : n’hésitez pas à user vos semelles autour du globe! Et s’il y a une chose dont on a envie après avoir lu La Frousse autour du monde, c’est bien d’user nos semelles autour du globe!