Le choc sud-américain

Il y a une semaine, je partais vers la Louisiane en roadtrip. Avec mes amis, on a sillonné les états du nord au sud des États-Unis. Même si j’ai voyagé souvent aux États-Unis, c’était la plupart du temps sur les côtes dans de grandes villes très touristiques et « modernes ».

New York, Miami, Los Angeles et San Francisco ont toutes leur part de surprises, mais elles restent des villes pas trop dépaysantes. Quand on arrive dans les états centraux comme Nashville, Memphis, Montgomery ou Mobile, on était loin de savoir à quoi s’attendre…

Nashville

Crédit photo Marie-Claude Gosselin

Crédit photo Marie-Claude Gosselin

Arrivées à Nashville, excitées comme des puces, on crie : « Save a horse, ride a cowboy ». Cliché, je sais, mais tellement motivant. On trouve un motel assez près de cette rue où le country se passe, où les bottes se font aller et surtout où on peut danser jusqu’aux petites heures.

La réalité c’est que cette rue, oui, elle était extraordinaire, mais elle était tellement petite et si loin de nos attentes. Un demi-kilomètre tout au plus de bars et de boutiques souvenirs à thématique western. Cependant, c’est le seul quartier que j’ai aimé fréquenter lors de notre court séjour. Autrement, Nashville est une ville tout ce qu’il y a de plus ordinaire ; des gratte-ciels, un ghetto et un quartier industriel.

Bref, je ne ferai pas de Nashville une destination de voyage de plus de 2 ou 3 jours.

On voulait aller à Memphis pour voir la maison d’Elvis, mais sur recommandation d’amis, on a évité cette ville célèbre du Tennessee parce qu’apparament c’était une ville excessivement dangereuse. C’est pourquoi on a opté pour le trajet de l’Alabama et donc, Montgomery.

Crédit photo Amélie Desmarais

Crédit photo Amélie Desmarais

Montgomery

Pour moi, Montgomery c’était le nom de mon personnage préféré dans une série de télé. Finalement, j’ai élargi mon degré de culture personnelle en découvrant que Montgomery était une des villes berceaux de la lutte pour les droits civils et raciaux.

La fan de politique en moi a apprécié la visite de cette ville, d’autant plus que j’ai eu la chance de voir la première maison blanche des États-Unis.

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J’étais réticente à l’idée, mais me suis laissée conduire jusqu’au milieu de l’Alabama. À peine sortie de la voiture, arrivée au centre d’information touristique, un fonctionnaire m’aborde pour m’indiquer les limites de certains quartiers à ne pas dépasser pour assurer ma sécurité.

Pour sortir de ma zone de confort, je crois que c’était le bon voyage. Quand on se balade bêtement et qu’on se fait dire dans chacune des grandes villes que l’on a visitées qu’on était à la limite des quartiers rough. Peureuse de nature, disons que j’ai eu ma dose.

À venir, le périple à la Nouvelle-Orléans et en Floride!