Pourquoi je ne supprimerai pas Facebook
Je suis tout à fait d’accord que de tels réseaux sociaux semblent inutiles et sans but concret, considérant les quantités parfois excessives d’amis Facebook que certains ont ou encore les selfies quotidiennes que certains de nos amis nous imposent. Je ne m’exclus pas de ceux qui se plaignent de l’abus de temps passé sur nos petits écrans à éviter la réalité. Mais…
Qu’est-ce que tu fais quand tu as 6h de décalage avec ceux qui te sont chers… ou 17h? C’est très beau et poétique, s’envoyer des lettres et des cartes postales, et ne vas pas penser que je n’aime pas faire ça… mais c’est pas très rapide. Ça ne satisfait pas mon appétit d’efficacité, en tant que jeune femme née dans la génération habituée à l’information super-extra-ultra-méga-rapide.
L’argument que j’appuie à 110%, est celui contre les cellulaires. On devrait les lâcher plus souvent. Pendant ton dîner à l’école, tu peux regarder autour de toi, il y a des gens sympathiques des fois. J’ai passé plusieurs mois sans Facebook, Instagram, etc. sur mon iPhone… on apprend à vivre sans avec aise, mais j’avoue que c’est si distrayant quand on a trente minutes d’autobus à faire matin et soir. Je me dis des fois que quand mon iPhone va briser (ce qui devrait arriver d’une seconde à l’autre), je vais m’acheter un cellulaire con… pas intelligent? Un flip là… la base de la base: appels et messages textes. Peut-être vais-je oser le faire, juste pour voir.
C’est difficile de gérer la distance, que ce soit avec un ami, un amour, un membre de la famille ou encore une connaissance. Le décalage horaire et la vie qui continue permettent difficilement de skyper ou de facetimer aussi souvent qu’on l’avait prévu. Par contre, s’envoyer un message sur Facebook à temps perdu, pour se dire qu’on pense à l’autre, c’est facile et accessible… et ça fait tellement du bien.
Facebook m’a aussi permis, dans les dernières années, de garder contact avec des gens que j’ai rencontrés en voyage et auxquels je ne serais pas nécessairement portée à envoyer un courriel. Par exemple, à travers le lien un peu superficiel qu’offre Facebook et le stalkage de profil, j’ai gardé contact pendant deux ans avec une amie rencontrée en Allemagne, qui habite à Barcelone. Elle m’a hébergée deux semaines chez elle. C’est fou ce que Facebook m’a permis de faire!
En gros, j’aime l’idée de base que Facebook nous permet de communiquer avec nos amis, mais quand on est rendu à ouvrir l’application 217 fois par jour, là je comprends les gens qui suppriment Facebook. Je suis certaine que l’on peut trouver un entre-deux plus sain… un petit ménage d’amis Facebook pour commencer, ça fait jamais de mal! Essayez aussi de laisser votre téléphone en mode silencieux, ou dans votre sac, ça permet d’avoir un peu d’air et de décrocher sans drastiquement changer de téléphone ou supprimer ses comptes de réseaux sociaux.