Art Bang Bang se paie une nouvelle identité

Par Audrey X – le 2 mai, 2016 dans Divertissement

Art Bang Bang... je fais mon mea culpa, chers amis, mais avant d'assister à l'événement, je ne savais pas du tout de quoi il s'agissait.

Comme tout élève assidu, j’ai fait mes devoirs. J’ai tâtonné ici et là et j’ai lu tout ce que je pouvais trouver sur le sujet avant de finalement appliquer mon rouge à lèvres bon marché et enfiler mes talons hauts pour me rendre à la soirée de lancement du nouveau site web de cette plateforme dédiée à l’art.

Première étape de toutes recherches sérieuses, taper le nom du sujet dans Google et espérer tomber sur une explication Wikipédia. Check.

Je me rends sur leur plateforme et je découvre – oh! Surprise! – une quantité d’œuvres d’art dont certaines, étonnement, me plaisent. Pourquoi « étonnement »? C’est que, règle générale, l’art visuel ne fait pas partie de mes principaux champs d’intérêt. Donc, c’est de cela qu’il s’agit. J’aurais dû m’en douter à la partie « Art » de « Art Bang Bang ». Et le « Bang Bang » dans tout cela? Je continue de surfer sur le net à la recherche de réponses.

Je vous dresse le topo, pour tous ceux et celles qui, comme moi, sont néophytes en la matière.

ABB est un site de prêt d’art. Prêter de l’art? What? C’est quoi c’t’affaire-là? En gros, si tu aimes l’art visuel, à l’aide de cette plateforme de génie créée en 2013 par Frédérique Marseille, tu peux louer – oui, oui, tu as bien lu, louer! – une toile pour un prix dérisoire, l’acheter si tu tombes en amour avec elle ou bien, te la faire PRÊTER GRATUITEMENT pendant un an.

Ta seule condition? La prendre en photo et la diffuser sur les réseaux sociaux. Tu peux aussi t’organiser un petit événement privé avec du champagne et des tapas (invite-moi stp) pour exposer les œuvres… dans ton salon par exemple.

À l’occasion de son lancement, l’équipe d’Art Bang Bang nous a conviés à une soirée très sympathique au Matahari Loft, un lieu où l’on peut organiser des événements consacrés à promouvoir l’art et les artistes. J’ai donc demandé à ma bonne amie de m’accompagner… tu sais, le genre d’amie qui-a-fait-une-maîtrise-en-art-et-qui-en-sait-vraiment-plus-que-moi-sur-le-sujet.

La soirée de lancement

Deuxième aveu, je suis curieuse de nature. Alors qu’il est de bon ton d’arriver quelques heures après le début d’un événement, je préfère me pointer avant tout le monde, tout simplement pour prendre le pouls de la soirée.

Arrivées sur place, nous avons droit à un charmant accueil. Tout de suite, l’ambiance est installée : toiles d’artistes d’ABB affichées sur les murs, divans en chintz positionnés stratégiquement au milieu de la pièce, musique underground en bruit de fond et…

On voit que les organisateurs de la soirée naviguent entre le « on-ne-se-prend-pas-trop-au-sérieux » et le « mais-un-peu-quand-même ».

Plus les heures passent et plus je rencontre des gens intéressants. Olivier Bonnard, par exemple, est un artiste globe-trotter qui est revenu du Mexique depuis deux heures seulement. Il nous parle avec passion de l’art vivant, une vision qui l’anime. D’ailleurs, il a été engagé pour créer une œuvre lors de cette fiesta qui se voulait cozy et friendly. Profitant de la discussion, il nous et vous invite à Mtl Zoo, une exposition organisée par FONKi et Bonar soulignant le travail d’artistes montréalais qui se sont démarqués sur la scène artistique.

Vers 22h, la salle finit par se remplir et la musique change, permettant à certains de danser sur des mix populaires.

Nouveau crew

J’en profite donc pour rencontrer d’autres personnalités intéressantes. J’apprends d’ailleurs, par l’entremise d’Ariane, la chargé de projets de l’entreprise, qu’Art Bang Bang a changé de mains. En effet, Frédérique Marseille et Bassem El Hachem, les fondateurs de la page web, ont décidé de se consacrer à d’autres projets, et ce, pour des raisons qui leur appartiennent. Ils lèguent donc leur concept à des têtes « plus jeunes » (mais pas tant) qui sauront, selon eux, pousser leur projet encore plus loin.

Étienne Morin-Bordeleau, avec qui j’ai la chance de m’entretenir, semble avoir de la suite dans les idées et ne manque pas d’enthousiasme. « Art Bang Bang 2.0 », nous dit-il. « La nouvelle interface ne sortira que dans deux jours. » On lui souhaite donc bonne chance avec… le déroulement futur des événements.

Entre le photobooth et le coin « technologie de conscience », une nouvelle forme d’art, je finis par me piquer une jasette avec Frédérique qui nous parle avec affection de ce qu’elle appelle « son bébé ». Mais cette jeune femme aux mille et une idées ne s’arrêtera pas là. Aussi nous propose-t-elle de venir à son nouveau projet artistique qui portera sur la diversité corporelle : Mille et une fesses.

Bref, l’aventure est loin de se terminer là; elle semble plutôt n’en être qu’à ses débuts.

BANG BANG!

Ah, et pour le « Bang Bang » d’ABB, après avoir posé la question à plus de cinq personnes, j’ai finalement su qu’il s’agissait d’une référence à la culture du Kiss Kiss Bang Bang (1). Mais ça, j’aurais dû m’en douter au nom.