Daniel Avery: Dj vedette au Piknic Électronik
Le 25 mai dernier, toute fière avec ma passe-média, je me prépare pour mon baptême du Piknic Électronik en pensant y aller avec quelques-uns de mes amis : textos de dernière minute de leur part pour me dire qu’ils laissent tomber. Damn! Tant pis, je me résigne à y aller seule.
Dans la navette 877 direction Parc Jean-Drapeau, je retrouve instantanément le sourire! Le bus est jam pack et les gens sont déjà sur le gros party, excités comme des enfants en sortie scolaire au zoo. Je n’ai pas le temps de me sentir seule que déjà un petit couple de Français en voyage me pique une jasette, s’étonnant comme moi de la frénésie qui plane autour de nous. Une gang de gars se passe une cruche remplie de jus à la vodka, tandis que leur ami, pris de l’autre côté de l’autobus, s’agrippe aux barres comme un singe et skip la foule pour leur quêter une gorgée. Accompagnée de musique et de rires, une odeur de pot nous vient du fond de la navette. Je me sens comme dans le Vengabus des Vengaboys dans le clip We like to party! À notre arrivée, les gens applaudissent comme à la fin d’un vol et se précipitent à l’entrée.
Le soleil brillait encore par chance en après-midi pour la gang de Djs québécois NOD, NOO-BAP, TOMMY KRUISE et 10KILOS.US DJS WEED CARRIER TEAM. Durant le show de la talentueuse Montréalaise MIGHTYKAT, le ciel s’est mis à s’assombrir à l’insu de la foule hypnotisée par sa musique house hyper créative. La DJ, le sourire en coin et absorbée par ses consoles, ne s’en soucie guère plus. Après avoir bien réchauffé les gens rassemblés près de la scène MOOG, MK salue Daniel Avery qui se joint à elle sur scène. Il l’écoute avec attention finir son show avant de prendre contrôle des consoles.
Comme s’il avait amené les nuages de Londres, un orage solide éclate en même temps où les applaudissements pleuvent aux premières notes. Le spectacle sous mes yeux était harmonieux et chaotique à la fois! Au rythme des gros synthés et d’un son qui «bûche» à la fois dark, minimal et mélodique des pièces du dernier album d’Avery, Drone Logic, la foule redouble d’ardeur et danse sous la pluie dans la joie en s’envoyant des sourires complices. Satisfait de l’enthousiasme de son auditoire, Avery se donne comme une bête en dansant lui aussi au son de sa musique. Lorsque l’orage a cessé, le party a continué intensément pour moi tout près de la scène jusqu’à la fin du spectacle.
Donc, à l’endroit de mes amis qui m’ont chokée, je vais reprendre les mots écrits sur les ponchos qui m’a fait bien rire : « La pluie, la pluie… C’est pas une raison pour pas venir!» Que de sages paroles en effet. Ceux qui étaient là comme moi savent bien que le show valait la peine d’avoir les souliers et le fond de culotte trempes! Un peu, beaucoup… à la folie pour moi en ce qui concerne le Piknic Électronique! Alors les amis, on en profite tous les dimanches cet été jusqu’en septembre : beau temps, mauvais temps. Et même si on y va seul, l’ambiance est toujours à la fête et les sourires complices vont se transformer certainement en de belles rencontres! Pour ceux qui ont manqué Daniel Avery, je vous recommande l’album Drone Logic (que j’écoute religieusement depuis sa sortie au mois d’octobre passé) pour mettre le feu à vos partys d’été! Un DJ de renommée internationale qui n’a pas fini de nous surprendre.
