15 films pour retrouver ta motivation et ton énergie!
Qu’on parle de films d’action, de science-fiction ou d’animation, d’une comédie romantique ou d’une comédie musicale, peu importe. Tous les goûts sont dans la nature et n’importe quel genre de film, selon vos préférences et votre personnalité, peut arriver à vous remettre sur pieds en l’espace de deux petites heures, à vous redonner le courage et l’énergie nécessaire pour affronter ce qui vous rendait morose. Voici donc un léger aperçu des films motivants à regarder lorsque le blues vous prend et que vous avez besoin d’un petit remontant!
D’abord, les classiques.
Rocky Balboa, 1977
Tu la connais, je la connais, tout le monde la connaît… l’histoire du plus célèbre boxer-qui-n’a-jamais-existé de tous les temps. Tu peux toujours écouter Ali (encore plus actuel en ce moment) avec Will Smith si tu veux voir un fait vécu, mais Rocky reste Rocky. Et Eye of the tiger est vraiment LA chanson de motivation par excellence.
Karaté Kid, 1984
Daniel San et M. Miyagi. C’est tout. Il n’y a rien à dire de plus. Et n’osez même pas me parler de l’espèce-de-semblant-de-reprise qu’ils ont refait avec chose-machin-chose Smith, même s’il y a Jackie Chan dedans.
À l’ombre de Shawshank, 1999
Un homme se fait accuser d’avoir tué sa femme. Il est difficile de décrire cette histoire sans en dévoiler les principaux punchs. Sachez simplement que ce film est À VOIR. Est-il coupable? Ne l’est-il pas? Dans tous les cas, il tentera de prouver l’impossible. Un bel exemple de ténacité! Et on aime Morgan Freeman!
Billy Elliot, 1999
C’est l’histoire d’un petit garçon qui veut danser du ballet à une époque où il n’est pas bien vu pour les petits garçons de danser… du ballet. Alors que son père essaie d’en faire « un homme, un vrai » en l’inscrivant à des cours de boxe à même son maigre salaire, Billy préfère utiliser cet argent pour un tout autre but.
Émouvant, ce film, qui met en vedette l’incroyable Jaimie Bell, ne vous laissera pas de marbre. Lors de la scène finale, tu vas te tenir les deux mains sur les accoudoirs tellement tu vas sentir l’émotion passer.
Mulan, 1998
Le père de la famille Fa doit partir pour la guerre. Ancien blessé, il ne fera pas long feu et c’est ce qui inquiète sa fille unique, Fa Mulan. Travestie en homme, elle prend la place de son père et part au front.
Disney ne compte pas beaucoup d’adaptations cinématographiques qui abordent le thème de la persévérance en avant-plan, l’histoire d’amour entre les deux protagonistes Disnéens (mot inventé) prenant davantage de place. Scènes de combats épiques, excellentes chansons rythmées, ce film pour enfant vous remontera le moral en un rien de temps.
Les années 2000
En souvenir des Titans, 2000
Basé sur un fait vécu, des étudiants noirs sont intégrés dans le T.C. Williams High School en Virginie (USA). Les tensions raciales déjà existantes au sein de la communauté n’aideront pas Bill Yoast, coach blanc, à œuvrer pour que l’équipe de l’école développe un esprit de solidarité, tout en travaillant sous la supervision d’Herman Boone, un Afro-Américain (Denzel Washington). Malgré leurs tempéraments et leurs valeurs différentes, ils apprendront à se respecter et à inculquer leurs valeurs à leurs joueurs.
La plupart des films qui abordent le sensible sujet des minorités visibles vivant dans une supposée majorité sont généralement très bons (p. ex. La couleur des sentiments, Amistad, Malcolm X, Radio, etc.) et réussissent bien souvent à nous toucher. À l’instar de ces derniers, celui-là demeure inspirant.
Un homme d’exception, 2001
Russell Crowe signe ici une interprétation majeure d’un schizophrène dont le génie l’amène à élaborer des théories sur l’économie. À l’aide de sa femme, il devra apprendre à gérer sa maladie et son combat ne sera pas de tout repos.
Ce film nous rappelle l’importance que même lorsque nous n’avons pas la santé, il est possible de réaliser de grandes choses.
Coach Carter, 2005
Dans un milieu où la pauvreté règne, les joueurs de l’école secondaire de Richmond ne croient pas en leur chance d’aller un jour à l’université. Le coach Carter vient changer tout cela en leur imposant un code strict qu’ils devront suivre s’ils veulent continuer de jouer au basket-ball.
Non, il ne s’agit pas d’une œuvre cinématographique sur la ségrégation raciale. C’est vraiment une histoire sur la persévérance et sur la volonté de croire en soi. Accompagné d’une superbe trame musicale, Coach Carter vous donnera la volonté d’accomplir des choses incroyables. Un film dont il faut retenir que, même quand nous perdons, nous sommes toujours des gagnants.
Step Up, 2006
Bon, avant ce petit film qui ne demande pas que l’on se casse la tête, il y a eu Footloose (le SEUL de 1984), Flashdance, Danse lascive, Danse ta vie, Save the Last Dance, Honey et un peu après, Entrez dans la danse et… beaucoup d’autres (qui ne valent pas la peine d’être nommés). Reste que, c’est avec Step Up (je refuse d’écrire l’horrible titre qu’ils lui ont donné au Québec, mes yeux saignent rien que d’y penser) que j’ai découvert les films de danse… je suis quand même née dans les années 80, laissez-moi une chance.
C’est basic comme histoire : une fille de riche, un gars un peu bad boy (c’est Channing Tatum, on lui pardonne), un concours à remporter. Reste que… c’est vraiment bon. La musique est super entraînante et c’est là que Jenna Dewan a rencontré son prince charmant, donc…
Le Scaphandre et le papillon, 2007
Généralement, je trouve que les faits vécus qui finissent… bon, je ne vous dirai pas comment cela se termine, mais les films dans ce genre ne font pas de très bons remontants. Toutefois, l’histoire de cet homme exceptionnel qui a rédigé un roman en clignant des yeux vaut la peine d’être vue pour la simple et bonne raison que vous réaliserez assez vite la chance que vous avez d’être en santé. Quand je pars faire mon jogging et que je souffre le martyre, je pense souvent à ce film et à Terry Fox…
Parmi les nouveautés, 2010 et +
Le Discours du roi, 2010
Bon, c’est sûr que ça aide, Colin Firth est un de mes chouchous. Toutefois, cet excellent film, qui contient de remarquables acteurs (en plus de Colin), montre que la persévérance n’est pas toujours une question d’aptitudes physiques (référence aux films de sports et de danse). L’histoire du roi Georges VI, affublé d’un problème de bégaiement, doit prononcer un discours très important lors de la Seconde Guerre mondiale. À l’aide d’un orthophoniste, il devra parvenir à régler ce handicap…
L’histoire peut paraître simpliste à première vue, mais c’est en visionnant ce film que vous comprendrez toute la sensibilité du problème et la force d’esprit qu’il faut pour surmonter les épreuves.
Mange, prie, aime, 2010
Apprendre à vivre seule. C’est le défi de bien des femmes de notre époque. Le personnage féminin de ce récit divorce de son mari après des années de mariage et éprouve le besoin de s’éloigner de cette vie. Elle mangera en Italie, priera en Inde et rencontrera l’amour à Bali, cet amour qui reste si difficile à trouver malgré les Tinder et Badoo de ce monde…
Je n’aime pas ce film. Mais ce que j’aime de ce film — oui, oui, je sais, il y a contradiction — c’est qu’il aborde le sujet de la solitude : apprivoiser la solitude. J’aurais pu mentionner Into the Wild dont on m’a tant parlé, qui est sans doute plus profond, mais je ne l’ai pas encore vu (mea culpa) et j’aime bien aussi les films légers.
Les Stagiaires, 2013
En parlant de films légers, celui-là est… Eh bien, tu peux avoir la « switch à off » comme on dit. Owen Wilson et Vince Vaughn jouent ici le rôle de deux hommes dans l’âge qui ont perdu leur emploi, car « le monde a évolué ». Les deux compères ne perdent pas espoir et décident de réaliser un stage chez… rien de moins que Google. Malgré le ton humoristique avec lequel a été abordé le sujet, je trouve qu’il était d’actualité, car il est vrai que notre société vit des changements vitesse grand V et dans pas long, ce sera nous les dinosaures. Il est donc intéressant de se demander si quelque chose comme cela nous arrivait, serait-on capable d’effectuer un 360 comme l’ont fait Wilson et Vaughn?
La Famille Bélier, 2016
C’est un film de chant. On ne parle pas de Rock’n nonne (que j’adore) ou de ce film… Trouve ta voix avec Hilary Duff, loin de là. Bien réalisé et surtout émouvant, La famille Bélier m’a fait, je l’admets, verser une larme. Mais c’était de joie. Ce film narre l’histoire d’une jeune adolescente qui découvre, à l’aide d’un enseignant, qu’elle possède des talents cachés en chant. C’est ironique étant donné que la jeune fille est la seule capable d’entendre et de parler de sa famille. On dépeint ici un portrait familial plutôt original où cette adolescente sert souvent de béquille à ses parents et son jeune frère. À voir ab-so-lu-ment.
Joy, 2016
J’ai toujours eu un faible pour les films féministes. Malgré le débat qui fait rage depuis l’hiver au sujet du mot-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom, les œuvres cinématographiques mettant en scène des personnages féminins forts ont la côte : La petite histoire du plaisir, Calendar Girls, Capitaine América : Civil War, Piégée, Hunger Games, et ce, malgré le principe de la Schtroumpfette, phénomène véritablement présent dans plusieurs œuvres…
Joy relate le récit d’une femme qui invente un balai-serpillère auto-essorant et qui doit se battre pour prouver au monde entier que cette idée vient bien d’elle.
Comme on l’aime notre Jennifer Lawrence! Pour son charme, sa beauté et surtout, son naturel tranchant. Dans ce film qu’elle interprète à merveille, on la découvre en mère des années 80, alors que la place de la femme n’est toujours pas facile.
Il y a des tonnes d’autres films (p. ex. La vie rêvée de Walter Mitty (2013), Intouchables (2011), La poursuite du bonheur (2006), Le destin de Will Hunting (1997) etc.) que vous pouvez visionner et qui vous inspireront. Cependant, cette liste est tirée de mon appréciation cinématographique personnelle et compte généralement des titres où les personnages vivent des événements réalistes et dont cela se termine généralement par un happy ending (tsé, as-tu vraiment besoin de te sentir plus dépressif?). Un feel good movie, ça se prend toujours bien! N’hésitez pas à allonger la liste si le cœur vous en dit.
