La Grande Soirée Horreur du Festival SPASM: du gros « fonne noir »
Source: SPASM.ca
Le Club Soda était plein à craquer vendredi soir, puisqu’il accueillait la Grande soirée d’horreur du Festival SPASM. C’était ma première expérience à ce type de soirée, et je dois dire que le concept m’a totalement séduite. En gros, on présente au cours de l’événement une série de courts métrages d’horreur, la plupart étant québécois, mais certains aussi européens. On nous offre des pauses humoristiques entre les projections, question de s’aérer l’esprit pour mieux frissonner ensuite.
Cette année, on a eu droit à 12 courts métrages, dont 5 québécois, tous entre 3 et 20 minutes. Il y avait vraiment de tout : de l’hémoglobine en masse, du suspense, des esprits maléfiques, des zombies, des situations cauchemardesques, des psychopathes. En ce qui me concerne, un film s’est démarqué des autres : « Tin & Tina », du réalisateur espagnol Rubin Stein. Ce film d’une durée de 12 minutes, qui n’est pas sans rappeler l’esthétique des films expressionnistes allemands, raconte l’histoire de deux frères et sœurs qui veulent « arranger le portrait » de leur père despotique. On peut en voir la bande-annonce ici, et tu pourras sans doute le (re)voir quand SPASM sortira le DVD de sa compilation 2014 des meilleurs courts métrages de l’année.
Par ailleurs, Jarrett Mann, le président de SPASM, vêtu en squelette, faisait office de M.C. et présentait deux humoristes bien de chez-nous, la désopilante Mélanie Couture et le non moins cocasse Frank Grenier. En plus des films déjà prévus à l’affiche, on a eu l’occasion de voir trois « sneek peeks » exclusifs du long métrage intitulé Turbo Kid, réalisé par le collectif Roadkill Superstar, qui s’était lui-même illustré à la Grande soirée Horreur 2004.
Au final, j’ai bien aimé assister à cette soirée, car elle met en valeur un genre trop souvent sous-estimé. Le format du court métrage impose des contraintes intéressantes par rapport au cinéma d’horreur et je peux affirmer à coup sûr que le Québec n’est pas en reste en matière de cinéastes inventifs! La Grande Soirée Horreur du Festival SPASM demeure une belle façon de faire le plein d’émotions fortes avant d’aller danser sa vie jusqu’aux petites heures du matin !
Source image : page Facebook de SPASM
Par Amélie Hubert-Rouleau
Collaboratrice spontanée
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