Comment dealer avec son cafard?

Je sais pas pour vous, mais pour moi, mars et avril sont des mois vraiment déprimants. C’est la période où on en notre claque exposant mille du froid et de l’hiver, où dehors tout devient laid et sale, où on est comme un peu au ralenti, où on prie chaque soir pour que le reste de la session scolaire passe plus vite. Finalement, on a juste envie de dire : «Ah pis d’la marde!» et d’aller se coucher en boule dans notre lit jusqu’en mai.

Malheureusement, vous comme moi, on ne peut pas se permettre d’arrêter de vivre pendant 2 mois. Ce peut être vraiment dur dans cette période-ci de combattre notre cafard et de se motiver. J’ai donc décidé que c’était le moment parfait pour vous faire part de quelques trucs personnels que j’ai cumulés au cours des années pour vous aider à passer à travers tout cela.

Restez le plus actif possible.

Si vous ne laissez pas votre cerveau le temps de se perdre dans des pensées sombres, c’est beaucoup plus facile de passer à travers la journée. Trouvez-vous des hobbies, écoutez vos séries télé préférées, essayez d’avoir souvent de la compagnie. Quand on se tient occupé, on n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort!

Sélectionnez avec précaution la musique que vous écoutez.

Pourquoi on écoute toujours de la musique triste quand on est down? C’est totalement illogique. Mais c’est plus fort que nous, c’est ce qu’on a envie d’écouter parce que ça va avec notre humeur. Il faut casser cette habitude. Faites-vous une playlist spéciale pour ces moments de noirceur. Mettez-y des sons énergiques et joyeux. Obligez-vous à rester dans cette playlist seulement. C’est plus facile que de se forcer à sauter les morceaux tristes quand on a juste le goût de les laisser jouer.

Faites-vous une liste de buts assez simples à atteindre.

Certaines choses qu’on doit accomplir dans notre vie peuvent être très décourageantes et ce peut être la source de notre déprime. C’est important de se gratifier de temps à autre, de se rappeler qu’«on est capable». En listant quelques buts qui sont moyennement faciles, vous aurez un petit boost d’humeur quand vous en aurez accomplis!

Parlez-en.

Oui je sais, ce n’est pas toujours évident parce qu’on ne veut pas être celle qui casse l’ambiance ou la fatigante qui pleurniche sur son sort. Mais c’est important de faire sortir la vapeur de temps en temps pour éviter d’exploser et de s’effondrer intérieurement. Les parents seront toujours là pour vous épauler et vous apporter conseils et sagesse. Vos bons amis préfèrent que vous en parlez plutôt que de les laisser se questionner sur votre humeur massacrante, croyez-moi. Au pire, parlez à votre animal de compagnie! Même s’il ne comprend rien et qu’il ne peut pas vous répondre, juste de sortir le méchant à haute voix et de mettre des mots sur comment vous vous sentez fait une grosse différence.

Laissez faire ce que les autres vous disent.

Par « les autres » je veux dire les gens qui ne sont pas proches de vous. Ne vous laissez pas abattre par les collègues de travail qui vous font des remarques du genre : « Mon dieu, t’es donc bin pas dedans aujourd’hui! ». Répondez tout simplement et calmement : « Oui, et j’ai le droit. C’est des choses qui arrivent. Passons à autre chose. » Parce que c’est le cas! Vous avez totalement le droit de ne pas être de bonne humeur! Et de laisser quelqu’un vous le remettre sur le nez, ce n’est pas ce qui a de plus efficace pour alléger la situation. Alors, gardez en tête que vous avez le droit et que, au fond, ce que cette personne pense n’est pas important. Ce qui l’est, c’est de penser à vous et votre bien-être.

Avec tout ça, vous devriez être bon pour survivre jusqu’au retour des fleurs!

Par Valérie Salort
Collaboratrice spontanée

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