Comment survivre à la fin de l’année ?
C’est le temps de l’année où on a l’impression qu’il faut finalement passer à autre chose de toutes les petites crottes qu’on a sur le cœur. Tourner la page de ces 12 mois qui auront été remplis de belles choses, et de moins belles choses par moment. C’est le moment des rétrospectives, de revoir nos bons coups et nos moins bons. On se remet en question, on revoit ce que nous avons accompli. On se remémore les résolutions qu’on a pris à une autre époque, dans un autre monde, un autre état d’esprit, qui nous semble si loin maintenant. Ces dites résolutions ont certainement dû prendre le bord bien assez vite.
Comment fait-on alors pour survivre à la fin de l’année avec tout ça en tête ? Traditionnellement, on s’empiffre de dinde et de ragoût de pattes de cochon. On prend un trop gros morceau de bûche de Noël et un petit verre de champagne de trop. On s’amuse et on décompresse. C’est comme ça qu’on survie à la fin de l’année et qu’on oublie notre fin de session et nos examens qui se sont simili bien passé parce qu’on était devenu zombie à force d’études. Mais à travers toute cette bouffe, on prend aussi le temps pour penser à nous, pour se reposer et pour se féliciter d’avoir passé à travers une autre année avec tous nos morceaux. Finalement, on est fait fort. Mais si vous avez vraiment besoin de faire une rétrospective de votre année pour essayer comprendre ce qui vous a amené où vous êtes, voici quelques petits conseils qui, pour moi, sont bénéfiques chaque année.
- Arrêtez de ruminer vos échecs. Félicitez-vous pour tous les bons coups que vous avez faits, aussi petits puissent-ils être. Même si c’est juste d’avoir fini de lire un livre que vous laissiez trainer sur votre table de chevet depuis 2007. Même si c’est juste d’avoir perdu 5 lb. Même si c’est juste le fait de ne pas avoir croulé sous la pression. L’important, c’est de ne pas se dire que notre année a été gâchée à cause de deux-trois événements malencontreux. Ne vous torturez pas l’esprit non plus. Ce n’est pas parce que vous n’avez rien accompli de grandiose que vous avez gaspillé votre année à vous pogner le beigne.
- Fuck les résolutions. Ce n’est pas parce qu’on est le 1er janvier qu’il faut absolument avoir des résolutions. De toute façon, c’est connu et assumé, personne ne les respecte. Ne vous laissez pas avoir par des trucs du genre : cette année, je veux me mettre en forme et perdre 20 lb. Ou bien, c’est cette année que j’arrête de fumer. Ne vous mentez pas à vous-même. Au contraire, je vous conseille plutôt de vous donner des règles de conduite, quelque chose de plus réaliste. Établissez avec vous-même des buts plus petits, par exemple, essayer d’être plus optimiste face à la vie ou arrêter de chialer sur tout. Ça fait cinq ans que je fais ça et c’est plus efficace. Renouvelez ces règles de conduite quelques fois dans l’année.
- Puis, pour tous les moments où vous étiez enfouis sous une pile de devoirs et que vous capotiez, prenez un verre! Bon, il se peut que pour certains, ce serait juste plus simple d’aller s’acheter un baril de vin tellement l’école a été difficile. Pour d’autres, deux ou trois verres suffiront durant ces deux semaines du temps des fêtes. Peu importe. Amusez-vous, buvez (responsablement). Bref, fêtez le succès ou le désastre qu’aura été votre année 2015. Ça fait du bien à l’âme, mais un peu moins au foie.
Alors, cette année, je vous le promets, vous allez survivre à la fin de l’année et au début de la nouvelle, même si vous avez un peu les bleus. Suffit d’un peu de bonne volonté et d’une bonne bouteille de vin. Attention, je ne suis pas alcoolique, je bois très peu en fait, mais le temps des fêtes amène un peu à l’alcoolisme. On a tous le droit à faire un petit pêché pendant qu’on fête le petit Jésus.
Joyeuses Fêtes à tous!
