Tour de l’île 2015: du plaisir malgré le froid

Une belle occasion de voir la ville d’un autre angle, le parcours classique offrait aux cyclistes l’opportunité de se balader à même les rues sans se soucier des voitures. Les policiers avaient bloqué certaines rues et des pancartes affichaient le circuit de l’évènement.
«C’était bien organisé, c’était bien indiqué, même plus que l’année passée. On trouvait les pancartes facilement et les indications étaient faciles à suivre» nous indique Sylvain Boulianne, un des participants. «Les autres années, je trouvais qu’au début c’était bien indiqué et puis après ça on commençait à chercher les indications, mais cette année c’était fluide. »

Pour certains, l’évènement est quelque chose de bien noté au calendrier. Le tour de lîle est une activité qui est bien accessible aux experts et aux cyclistes de plaisance comme nous dit Lise: «C’est une belle expérience, ça fait plusieurs fois que je le fais et j’aime toujours autant ça. C’est toujours une belle organisation et beaucoup de bénévoles y participent. Il n’y a rien à changer! On a 3 arrêts possibles, donc c’est toujours bien.»
Certains cyclistes de plus haut calibre nous ont avoué être plus retissant à leur premier essai du grand rendez-vous présenté par le Festival Go Vélo Montréal. Cela dit, le fait qu’il y avait plusieurs catégories et distances possibles a rendu l’évènement agréable aux différents niveaux d’amateurs de guidon. Les derniers kilomètres ont su mettre le sourire aux lèvres de tous alors qu’à leur arrivée, plusieurs bénévoles les attendaient pour les féliciter.

Certains cyclistes ont même profité de l’occasion pour initier de nouvelles personnes au cyclisme. Daniel Koudolo, qui, normalement, fait le tour de l’île avec ses enfants, parcourait la métropole avec un ami cette année: «Je n’ai pas trop roulé parce que j’étais avec un copain qui le faisait pour la première fois et il fallait que je l’encourage.»

Les seules choses qui auraient mérité d’être changées sont en quelque sorte hors du contrôle de l’organisation du tour de l’île. Pour Sylvain Boulianne qui s’est inscrit à l’épreuve de 65 kilomètres, le froid au début de l’évènement était dommage. Il indique que le tour aurait été plus plaisant s’il avait pu enlever un peu de vêtements. De son côté, Samuel aurait aimé rouler sur de plus belles routes: signe que l’on ne peut pas tout avoir!
Pensez-vous un jour participer au Tour de L’ile avec des milliers d’autres au beau milieu de la ville?
(En collaboration avec Véronique Sénécal)
Par Tristan
Collaborateur spontané
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